Une Béboute, une petite Nana, un Homme, et une maman/épouse/doctorante en droit/joggeuse (lorsque son emploi du temps le permet ). On saupoudre tout ça d'éducation non violente, et voici le résultat !
La semaine précédent les vacances de printemps, une épidémie de varicelle a sévi dans la classe de la grande Béboute. Et pour cause, sur 27 élèves, 18 étaient absent pour cause "de boutons qui grattent"...
Alors, je me suis préparée psychologiquement, parce que, depuis que je songe à être mère ( c'est à dire plus ou moins 25 ans !), il y a une liste de trucs qui me font peur ( la propreté des enfants, les poux...). Et, en deuxième position de cette liste, que trouve-t-on ? Oui, oui, la varicelle !
Je m'attendais à avoir droit à des vacances plutôt fatiguante.
Heureusement, la maladie des boutons a bien voulu épargner ma petite famille durant notre séjour dans les Landes, ou presque.
Avant de partir, le pédiatre, à ma demande, m'avait fait une prescription pour quelques petites potions censées calmer la "gratouille" (comme dirait ma maman) au cas où. Il m'a aussi informée que les premiers boutons apparaissant dans la nuque.
Ainsi, trois fois par jour ( non, je n'étais pas obnubilée, pourquoi ?) je scrutais la nuque de mes fifilles ( ce qui avait tendance à agacer, un tout petit peu, ma Béboute !).
Et puis, paf, vendredi matin, veille de notre départ des Landes, je l'ai trouvé niché là; au creux du cou de ma grande fille : LE bouton de varicelle...ça y est, l'histoire était lancée, quel ampleur allait elle prendre ? Comment allait réagir mon bébé ?
Et bien, comme d'habitude, ma Béboute a TRES bien réagit à la maladie ( ma grande fille est un roc !) : pas de fièvre, des boutons de façon plutôt modérée.
Bon, tout n'a pas été tout rose : deux nuits où elle a pleuré en dormant, et criait "laisse-moi dormir, je suis fatiguée" (!).
Mais, tout ceci n'était rien comparé à...
LA VARICELLE DE LA PETITE NANA...
Oui, si la grande sœur est très résistante à la maladie, la petite se montre beaucoup plus sensible.
J'ai d'abord cru qu'elle allait avoir une version light de la maladie : le premier jour les boutons étaient vraiment éparses.
Mais, dès le lendemain, il y en avait de partout, beaucoup, plus que pour sa sœur. La fièvre est apparue et a duré trois jours, Mais, surtout, surtout, les nuits ont été horrible !
Elle hurlait non stop de 21h à 5h du matin, sans pouvoir dormir, en se frappant la tête avec la main ( elle a eu un nombre impressionnant de boutons sur le cuir chevelu), puis, s'endormait, épuisée, jusqu'à 8h...Nous avions donc une petite Nana, qui ressemblait à un zombie dans la journée, les yeux constamment dans le vague.
En ce qui concerne les remèdes prescrits par le médecin, autant dire qu'ils n'ont pas produit beaucoup d'effets :
- Le doliprane, je ne l'ai utilisé que pour les fièvres supérieures à 38.5°C ( afin de permettre au corps de lutter lui-même contre la maladie, ceci afin que la guérison se fasse plus rapidement)
- Le primalan, sirop censé diminuer les démangeaisons...Euh...Je me demande ce que ça aurait donné si nous ne l'avions pas utilisé en fait...
- Le cicalfate en crème, pas suffisamment efficace pour la quantité de boutons qu'elle avait sur le dos.
Comme les boutons avaient du mal à sécher ( notamment ceux situés sous la couche, dont le nombre était indéfinissable), je suis passée à la pharmacie.
Je suis repartie avec du septivon : un antiseptique local, qui peut s'utiliser pour en lavage sur tout le corps,
Et du cicalfate en lotion.
Et bien, après une application de ces deux produits, j'ai vu une sensible amélioration ( je le saurais pour la prochaine fois). Mais, quelle galère ce fut...!
Et bien sûr, après avoir passé une nuit plutôt tranquille ( toujours deux réveils par nuit, tout de même !), la nuit suivante fut à nouveau agitée, grâce à mesdames les dents qui, après une quarantaine de jours de tranquillité, nous faisaient leur grand retour...
Je sais, je ne dormirais plus jamais tranquillement....
Bon, et vous, vous avez déjà eu à surmonter la grande épreuve de la varicelle ? Ça s'est passé comment ?