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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 08:21

La vie, elle est pas hyper rassurante à la base :la maladie, la souffrance, la mort...J'ai même l'impression qu'on nous en rajoute un peu chaque jour, rapport aux médias qui semblent prendre un malin plaisir à nous parler des trucs qui font peur. Bref, comme je suis une hyper anxieuse, je vous assure que mon esprit ne se repose pas souvent ( d'autant que la petite Nana ne l'aide pas à se reposer la nuit, mais ceci est une autre histoire).

Mais, j'ai la chance d'avoir un quotidien plutôt sympa, qui me permet d'oublier que la vie, ce n'est pas toujours une partie de plaisir.

Profiter des petits bonheurs du quotidien, c'est ce qui rend heureux :

Tenez, le printemps sur la Côte d'Azur, c'est pas génial ça ? J'adore cette douceur qui en découle, parce qu'il n'y a pas d'autre mot. La chaleur est douce, la lumière est douce, même les gens, semblent doux. Peu importe les difficultés de la vie, au printemps tout semble plus doux ( évidement, je parle des printemps ensoleillés, c'est bien le cas en ce moment).

Alors, on profite en famille : les barbecues, les piques-niques sur la plage car il ne fait pas encore trop chaud pour en profiter avec les filles, le jogging sur la plage justement, puis, faire un plongeon dans l'eau. L'eau de mer aussi est douce, caressant tranquillement le corps endolori par les kilomètres emmagasinés. Une petite fille qui rejoint sa maman dans l'eau, l'entourant de ses bras, serrant son petit corps tout doux contre elle pour se réchauffer car l'eau est encore un peu froide.

L'odeur des fleurs, le jasmin, un bougainvillier, jouer à cache-cache dans le nouveau jardin...

Regarder un match de rugby entre amis, rire, voir les supporter de notre ville pleurer de joie parce que notre équipe a enfin gagné le Brennus.

Assister au retour des héros à la télé, faute d'être rentré au pays pour la journée.Rire de voir les joueurs aussi éméchés que la foule, se dire que le peuple toulonnais avait bien besoin de ce grand moment de bonheur.

Et puis, serrer fort ses bébés, leur dire qu'on les aime, embrasser leurs petits corps tout chaud, respirer leur petit cou. Profiter d'elles parce que, malgré les petites crises du quotidien, malgré les nuits sans sommeil, malgré les hurlements à la moindre frustration, on n'a jamais été aussi heureux que depuis qu'elles sont à nos côtés.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 09:15

La semaine précédent les vacances de printemps, une épidémie de varicelle a sévi dans la classe de la grande Béboute. Et pour cause, sur 27 élèves, 18 étaient absent pour cause "de boutons qui grattent"...

Alors, je me suis préparée psychologiquement, parce que, depuis que je songe à être mère ( c'est à dire plus ou moins 25 ans !), il y a une liste de trucs qui me font peur ( la propreté des enfants, les poux...). Et, en deuxième position de cette liste, que trouve-t-on ? Oui, oui, la varicelle !

Je m'attendais à avoir droit à des vacances plutôt fatiguante.

Heureusement, la maladie des boutons a bien voulu épargner ma petite famille durant notre séjour dans les Landes, ou presque.

Avant de partir, le pédiatre, à ma demande, m'avait fait une prescription pour quelques petites potions censées calmer la "gratouille" (comme dirait ma maman) au cas où. Il m'a aussi informée que les premiers boutons apparaissant dans la nuque.

Ainsi, trois fois par jour ( non, je n'étais pas obnubilée, pourquoi ?) je scrutais la nuque de mes fifilles ( ce qui avait tendance à agacer, un tout petit peu, ma Béboute !).

Et puis, paf, vendredi matin, veille de notre départ des Landes, je l'ai trouvé niché là; au creux du cou de ma grande fille : LE bouton de varicelle...ça y est, l'histoire était lancée, quel ampleur allait elle prendre ? Comment allait réagir mon bébé ?

Et bien, comme d'habitude, ma Béboute a TRES bien réagit à la maladie ( ma grande fille est un roc !) : pas de fièvre, des boutons de façon plutôt modérée.

Bon, tout n'a pas été tout rose : deux nuits où elle a pleuré en dormant, et criait "laisse-moi dormir, je suis fatiguée" (!).

Mais, tout ceci n'était rien comparé à...

LA VARICELLE DE LA PETITE NANA...

Oui, si la grande sœur est très résistante à la maladie, la petite se montre beaucoup plus sensible.

J'ai d'abord cru qu'elle allait avoir une version light de la maladie : le premier jour les boutons étaient vraiment éparses.

Mais, dès le lendemain, il y en avait de partout, beaucoup, plus que pour sa sœur. La fièvre est apparue et a duré trois jours, Mais, surtout, surtout, les nuits ont été horrible !

Elle hurlait non stop de 21h à 5h du matin, sans pouvoir dormir, en se frappant la tête avec la main ( elle a eu un nombre impressionnant de boutons sur le cuir chevelu), puis, s'endormait, épuisée, jusqu'à 8h...Nous avions donc une petite Nana, qui ressemblait à un zombie dans la journée, les yeux constamment dans le vague.

En ce qui concerne les remèdes prescrits par le médecin, autant dire qu'ils n'ont pas produit beaucoup d'effets :

- Le doliprane, je ne l'ai utilisé que pour les fièvres supérieures à 38.5°C ( afin de permettre au corps de lutter lui-même contre la maladie, ceci afin que la guérison se fasse plus rapidement)

- Le primalan, sirop censé diminuer les démangeaisons...Euh...Je me demande ce que ça aurait donné si nous ne l'avions pas utilisé en fait...

- Le cicalfate en crème, pas suffisamment efficace pour la quantité de boutons qu'elle avait sur le dos.

Comme les boutons avaient du mal à sécher ( notamment ceux situés sous la couche, dont le nombre était indéfinissable), je suis passée à la pharmacie.

Je suis repartie avec du septivon : un antiseptique local, qui peut s'utiliser pour en lavage sur tout le corps,

Et du cicalfate en lotion.

Et bien, après une application de ces deux produits, j'ai vu une sensible amélioration ( je le saurais pour la prochaine fois). Mais, quelle galère ce fut...!


Et bien sûr, après avoir passé une nuit plutôt tranquille ( toujours deux réveils par nuit, tout de même !), la nuit suivante fut à nouveau agitée, grâce à mesdames les dents qui, après une quarantaine de jours de tranquillité, nous faisaient leur grand retour...

Je sais, je ne dormirais plus jamais tranquillement....

Bon, et vous, vous avez déjà eu à surmonter la grande épreuve de la varicelle ? Ça s'est passé comment ?

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:21

Une pétition a été lancée afin de promouvoir la formation des professionnels de santé sur le sujet de l'allaitement. Vous voulez savoir pourquoi cette cause est importante ? Lisez le texte rédigé par Claude Didierjean-Jouveau (auteure, rédactrice en chez de la revue LLL France), tout est dit : ( et pour signer la pétition, c'est ici )

"On sait que l’enseignement reçu par les professionnels de santé au sujet de l’allaitement est pour le moins succinct (une heure et demie pour les médecins pendant toutes leurs années d’études) et parfois inexact, non fondé sur les recherches les plus récentes en matière d’anatomie-physiologie de la lactation.
Résultat : de nombreuses femmes souhaitant allaiter ne reçoivent pas l’information et le soutien dont elles auraient besoin pour bien démarrer l’allaitement et pour le poursuivre dans de bonnes conditions.

C’est souvent dès la maternité que les choses se gâtent : quand le professionnel ne sait pas observer une tétée et voir si la succion est efficace ou pas, et que la mère sort avec un bébé qui ne tète pas vraiment et ne va pas prendre de poids ; quand un frein de langue court n’est pas diagnostiqué et coupé, entraînant douleurs de mamelons et faible prise de poids ; quand la mère reçoit le conseil de limiter les tétées, que ce soit en nombre ou en durée, etc.

Par la suite, le manque de formation des professionnels de santé continue à avoir des conséquences dommageables sur l’allaitement : chaque jour, des mères allaitantes et des enfants allaités sont mal diagnostiqués et/ou mal soignés, voire pas soignés du tout.
Mal diagnostiqués parce que l’allaitement opère très souvent comme un rideau de fumée qui empêche, évite ou donne une excuse pour ne pas aller voir derrière. C’est le bébé qui ne prend pas de poids, bien sûr parce que le lait de sa mère n’est pas suffisant, alors qu’il a peut-être une infection qui l’empêche de grossir. C’est la femme anormalement fatiguée à qui le médecin dit qu’il suffirait qu’elle arrête d’allaiter, alors qu’elle souffre d’hypothyroïdie ou est gravement anémiée. Etc., etc.
Mal soignés parce que les médecins se contentant, en matière de pharmacopée, de regarder dans le Vidal, croient presque tous les médicaments incompatibles avec l’allaitement, et refusent donc de les prescrire si la mère n’arrête pas – totalement ou temporairement – l’allaitement (alors qu’il leur suffirait de connaître des sources d’information fiables, comme le site lecrat.org ou le réseau Médic-Al, pour savoir quoi prescrire).
Pas soignés si la mère refuse d’arrêter l’allaitement et préfère ne pas se soigner, au risque de compromettre plus ou moins gravement sa santé.

Heureusement, depuis quelques années, un certain nombre de professionnels de santé ont entrepris de se former sur le sujet, soit en suivant des enseignements ad hoc (DIU de lactation humaine, préparation à l’examen de consultante en lactation), soit en assistant à des formations dispensés par des organismes spécialisés (Am-F, Co-naître…).
Espérons qu’ils seront de plus en plus nombreux à entreprendre une telle démarche, et espérons aussi que l’enseignement dans les facultés de médecine, les écoles dentaires, les écoles d’auxiliaires de puériculture, etc., soit enfin à la hauteur de l’enjeu : permettre à toutes les femmes qui choisissent d’allaiter leur bébé de recevoir les conseils et les informations exactes leur permettant de réussir."

Claude Didierjean-Jouveau

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 11:12

Depuis toute petite je savais qu'avec mes enfants, il serait hors de question de pratiquer la violence physique, l'éducation par les châtiments corporels très peu pour moi, merci.

J'hallucine d'ailleurs, lorsque je vois encore le nombre de parents qui utilise la fessée ou les claques sur le visage comme outil éducatif. Encore pire, j'ai même vu une maman qui pratique l'allaitement long ( on se dit que quand même, elle a un minimum réfléchi à ce que doit être l'intérêt de l'enfant) et qui pourtant utilise ce procédé d'un autre âge. Quand est-ce que les gens comprendront que ce n'est pas en blessant et humiliant un enfant que l'on en fait un adulte heureux, épanoui et respectueux des autres ?!

Alors, éliminer les violences physique c'est une chose, une autre en est d'éliminer complètement les violences éducatives ordinaires non physiques : les cris, les punitions etc...qui ne vont pas dans le sens du respect de l'enfant, qui ne lui permettent pas de se responsabiliser et d'acquérir une confiance en lui suffisante, et qui ne permettent pas d'enrayer les crises sur le long terme.

Lorsque LB fait une bêtise, je lui explique qu'elle a le droit de faire des erreurs mais qu'il faut apprendre à réparer. Au début ce fut bien difficile, elle n'acceptait pas toujours la réparation. Désormais, elle coopère de mieux en mieux, prenant même les devants sans que je le lui demande. Mais, lorsqu'elle est fatiguée ou énervée ( souvent contre moi car je me suis occupée de sa petite sœur et que je l'ai laissée trop longtemps toute seule), elle ne se maîtrise plus, peut me frapper, frapper sa sœur ou quiconque se trouve sur son chemin.

Dans ces cas là, j'essai de conserver mon calme mais, ce n'est pas toujours évident lorsqu'on est stressé par je ne sais quoi ou lorsque le compteur affiche un faible taux d'heures de sommeil.

Lorsque LB ne parvient plus à se maîtriser, lorsqu'elle se met à hurler et à donner des coups de pieds à sa sœur, je n'ai pas trouvé d'autres solutions que de l'enfermer dans sa chambre. J'essai de le faire sans hurler, sans la culpabiliser mais, parfois, la fatigue me dépasse.

Heureusement, je sens que je suis sur le bon chemin, lorsque je dépasse les bornes, je réussi à lui présenter mes excuses et elle aussi commence à le faire d'elle-même. Elle m'a par exemple dit en me faisant un câlin : "Maman, j'étais énervée parce que tu donnais le tété à Little Nana".

Ou bien, "Maman, j'étais "criste" parce que tu m'as crié dessus".

Ces paroles dites pour la première fois ces derniers jours me font un bien fou, je perçois l'intérêt de mes efforts, LB commence à verbaliser ses sentiments. On peut en discuter, s'excuser, pour repartir du bon pied. Désormais, elle répète fréquemment les règles de vie instaurées dans la maison.

Elle sait aussi exprimer ce qui lui fait plaisir :

"Maman, je suis contente lorsque tu viens me chercher à l'école" ou, ( le pompon !) "maman, ça me fait plaisir quand tu me donnes la main ( c'est génial, je n'ai même plus à lui courir après lorsque je suis dans la rue, je n'ai eu qu'à lui répéter quelques fois combien j'étais heureuse de lui donner la main dans la rue !)".

Bref, la bienveillance, ça prend tu temps ( mais, pas plus que de crier et de s'énerver) mais ça porte ses fruits sur le long terme et surtout, ça rend bien plus heureux. Faut juste s'accrocher et être patient !

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 09:07

Pour moi ( dans mon pays des bisounours à moi), lorsque l'on fait un métier qui touche à l'enfance, on aime forcément les enfants, on est nécessairement bienveillant, attentionnés envers eux...

Dans la vraie vie de la famille Bébous, ce n'est pas toujours comme ça que ça se passe.

J'avais déjà plus ou moins abordé la question ici à propos des pédiatres. J'ai eu un mal fou à trouver un médecin qui essai de rassurer mes filles ( enfin, surtout LB qui hurle dès qu'elle entre dans un cabinet ), qui ne tente pas de les brusquer, qui écoute ce qu'elles ressentent ( et qui m'écoute, moi aussi !). Au final, c'est une généraliste homéopathe qui s'occupe maintenant de leur suivi. Bon, c'est vrai, je leur donne de l'homéopathie pour faire plaisir au médecin ( parce que vraiment, je n'arrive pas à croire que ce truc là puisse fonctionner...) parce qu'en échange, j'ai un vrai suivi respectueux de mes filles.

Je me pose la question du respect des enfants essentiellement depuis la rentrée des classes puisque j'expérimente désormais le fait que professionnel de l'enfance ne signifie pas forcément respectueux de l'enfant.

Je soupçonne la maîtresse de LB de ne pas être des plus bienveillante : menace de la remettre "au dodo" si elle pleure ( tiens, c'est vachement pédagogique de menacer un enfant de le coucher, ça ne lui apprend pas vraiment que dormir est quelque chose d'agréable), tendance à crier...Je vous en dirai plus après la réunion de mardi prochain ( je sens que je vais bouillir, mais j'espère sincèrement me tromper),

L'ATSEM semble être du même acabit : au lieu de consoler LB qui pleure lorsqu'on la laisse en classe, elle a une fâcheuse propension à l'engueuler...

Vous allez me dire, elles sont de la vieille école, elles n'ont pas reçu la formation nécessaire pour parler correctement aux enfants...Oui, m'enfin justement, ça fait longtemps qu'elles enseignent, avec un peu de jugeote on fait beaucoup de choses. Notamment, on peut lire des bouquins sur la question...

Nous avons rencontré un problème similaire lorsque j'ai accompagné LB à la gym. Les deux premières fois, elle a pleuré après que je l'ai quittée ( je ne savais pas avant de partir qu'elle allait pleurer). Après la séance elle me réclamait d'y retourner : c'est qu'elle aime cette activité mais qu'il lui faut un petit temps d'adaptation pour être rassurée.

Hier, nous nous sommes dirigées vers la salle. Elle a commencé à me dire qu'elle ne voulait pas y aller alors que depuis une semaine et le matin même elle m'avait réclamé la gym.

J'essai d'entrer avec elle dans la salle, elle pleure. Je la prend dans les bras puis, lui dit d'aller sur le trampoline ( d'habitude, c'est la première chose qu'elle fait en entrant ). Elle se dirige en pleurant vers la dame chargée du cours. Et là, j'ai été choquée : elle se contente de lui tapoter la tête en baragouinant un mot et en me regardant de travers. Puis se casse, laissant ma fille en pleurs. Il n'y avait aucune véritable raison à ce départ : pas d'autres enfants en pleurs à gérer puisqu'ils n'étaient que 5 ou 6 dans la salle à s'amuser ( contre une vingtaine la semaine précédente, dont certains dans le même état que ma fille). En gros, on la faisait ch* !

Alors, ok, je conçois que ce ne soit pas hyper évident de gérer des enfants de 3 ans qui ont peur de quitter leurs parents et qu'elle n'a pas forcément été formée pour ( encore une fois, il y a tout de même un sacré problème de formation des professionnels de l'enfance, vous ne trouvez pas ?!). Mais, j'ai envie de dire, c'est ton boulot ma vieille, alors, tu prends sur toi et tu gères ou alors tu fais autre chose. Ma fille elle n'a pas demandé à tomber sur une vieille aigrie pour son moment de détente ( que sa maman a payé, hein !). Evidemment, je n'ai pas supporté ce comportement et, évidemment, je n'ai rien osé dire. Alors, j'ai pris ma fille sous le bras et nous sommes parties.

Si LB le désire, nous y retournerons la semaine prochaine mais en aucun cas je ne la forcerai à s'y rendre. Elle fera son activité extra-scolaire lorsqu'elle sera prête, il n'y a pas d'urgence ( surtout dans ces conditions).

Au contraire, parfois, on tombe sur des perles de personnes...

La crèche de LB est désormais devenue celle ma petite Nana pour mon plus grand bonheur. Je ne pouvais souhaiter meilleur accueil pour mon tout petit bébé ( qui aura bientôt 5 mois et qui sais déjà attraper son pied !).

Lorsque LB a effectué son adaptation l'an dernier, la directrice était bof, bof...Mais, elle a changé en cours d'année, je n'avais pas trop eu l'occasion de discuter avec elle ( hormis pour parler propreté, elle avait été de très bons conseils!). Puis, en fin d'année, lorsque nous avons parlé de l'inscription de la petite Nana, elle m'a expliqué que, désormais, ils allaient mettre en place un protocole de suivi de l'allaitement. Elle m'a très gentiment proposé d'en faire parti. J'ai sauté sur l'occasion !

Aujourd'hui, je suis la première maman de la crèche à allaiter sur place et à leur donner des biberons de lait tiré : un bonheur !

Les nounous me rappellent souvent que je suis la bienvenue pour allaiter, ce que je ne manque pas de faire puisque chaque fois que j’amène little Nana, elle tète avant que je parte.

Et chaque matin, c'est un grand bonheur : je discute avec tout le personnel de la crèche qui est d'une gentillesse incroyable. Qui prend le temps de demander des nouvelles d'Anna et de sa grande sœur qui va à l'école. Qui câline mon bébé.

Une des nounous ( ma chouchou...mais chut !) était intriguée par le portage : je lui ai donc donné un petit cours et j'ai mis à la disposition du personnel une écharpe sling ( je vous donnerai leur retour).

Bref, du bonheur en barre ! Et ça, ça fait du bien !!!

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 15:07

J'ai lu récemment un article formidable sur l'histoire de l'allaitement depuis la fin du XIX° siècle ou comment, parfois, la médecine a pu orienter les mères vers des pratiques complètement illogiques. Jetez-y un œil, c'est fort instructif : http://www.societe-histoire-naissance.fr/spip.php?article60

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 09:00

ça va de mieux en mieux ( tu parles...), cette nuit Little Nana s'est réveillée toutes les heures et demi (hummm...) : toujours gênée par son reflux elle a besoin de téter pour calmer la douleur.

Merci l'allaitement ! Je crois que mes nuits seraient terriblement plus difficiles si je ne pouvais pas la mettre au sein...A la place elle passerait probablement son temps à hurler. Quel magnifique médicament le lait maternel, on lui reconnaît des vertus antalgiques et cicatrisantes : parfait pour un rgo !

Que soit béni le lait maternel ! malgré ces multiples réveils, je ne suis pas si fatiguée. Lorsqu'elle commence à s'agiter dans son sommeil, j'allume simplement la veilleuse et je n'ai qu'à tendre les bras pour la sortir du berceau de cododo. Hop; je la colle au sein et souvent je me rendors jusqu'à ce qu'elle agite la tête pour me signifier qu'elle a terminé ( elle est pratique ma fille).

Le seul inconvénient c'est que je suis la seule à pouvoir la calmer...On l'a encore vu hier lorsqu'elle a fait ses crises de pleurs ( la douleur, toujours...), l'Homme n'a rien pu faire, malgré sa bonne volonté. Seule mon odeur peut la calmer : il suffit que je la colle près de ma poitrine (sans nécessairement la coller au sein, parfois) pour qu'elle soit soulagée.

Pour ce qui concerne LB, le coucher s'améliore : depuis deux/trois nuits elle réussi à se coucher vers 21h30. Et, hier elle nous a gratifié d'un 21h15 ( peut-être le résultat de la double journée nautique : matin plage, après-midi piscine).

Pour finir sur le sujet de la nuit : après avoir passé la nuit à me réveiller toutes les heures trente, j'ai été réveillée au petit matin par un espèce de brouhaha dans mon oreille...J'ai tout de suite compris qu'un insecte y été entré. A vrai dire, je n'étais pas vraiment rassurée... Et ça faisait un vacarme de folie, impossible de me rendormir...Paniquée j'ai réveillé l'Homme qui m'a fort judicieusement conseillé de noyer la bête...Quelques pschiiit d'eau de mer plus tard, une petite fourmi ressortait de mon oreille...J'ai presque eu la larme à l’œil face à un destin si tragique...

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 09:28

Avoir deux enfants d'âges rapprochés, un jour c'est le plus grand bonheur qu'il puisse exister sur terre, le lendemain c'est tout simplement l'enfer ( oui, je sais faire dans la demie-mesure) :

On ne peut jamais prédire de quoi le lendemain sera fait. Ce n'est pas parce qu'un jour tout est calme et reposant que le lendemain ce ne sera pas la tempête.

Hier, je commençais à me dire que les choses se calmait...Et bien, vous pouvez être sûr que la soirée et la nuit furent mouvementés...

LB avait fait beaucoup moins de colère, la veille elle avait même réussi à se coucher à 21h30 avec seulement deux rappels à papa et maman. Fausse joie...Hier soir, ce fût un endormissement à 22h15, précédé d'une bonne dizaine de rappels et ponctués de crises de larmes...

Ça faisait également quelques jours que le RGO de Little Nana semblait s'apaiser. Tu parles...Hier soir hurlements de douleurs, c'était reparti pour un tour.

Elle semblait également, depuis quelques temps, espacer les réveils nocturnes ( en moyenne deux à trois par nuit). Illusions...Cette nuit, ce fut réveil toutes les deux heures, probablement à cause du reflux ( je l'entendait gigoter dans tous les sens) et de la chaleur ( ça donne soif !).

Pour le moment, j'ai quand même l'impression que la petite Nana peut rester un peu plus longtemps qu'auparavant dans son transat' ou dans son cocoon en journée (j'ai pu travailler toutes la matinée en ayant les deux mains libre !). De cette façon, hier j'ai cuisiner avec LB pendant qu'elle nous regarder nous activer depuis son transat'...Enfin, j'écris ça, mais là, elle est tout simplement en train de s'agiter pour que je la prenne dans les bras. J'adore câliner mon bébé mais, avec cette chaleur ce n'est pas folichon...

Ah oui, et pour ce qui me concerne, j'étais plutôt en forme (pas de vertige étou, étou...deux mois et demi après l'accouchement, c'est tout de même un exploit pour moi !)...Forcément, hier soir j'ai eu droit à une belle migraine accompagnée de vomissements...Ouep...

Mais, deux enfants d'âge rapprochés c'est, malgré tout, du pur bonheur :

Lorsque je vois la petite Nana faire de grands sourires à sa grande sœur, lorsque je vois LB lui faire de gros câlins ( parfois un peu trop fort...!) ou me dire "tu sais maman, ma petite sœur, je l'aime bien"...Je me dis que ça en vaut la peine, quitte à avoir les yeux un peu moins frais qu'avant !

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:35

Je vous ai raconté, le mois dernier, comment le pédiatre avait décrété qu'on ne pouvait pas soigner le RGO (reflux gastro-œsophagien) de LN. J'écrivais alors, que j'aurais aimé changer de médecin pour mes filles mais sans savoir vers qui me tourner.

Mais, torturée par l'angoisse de voir ma fille souffrir, je me suis décidée à agir. Ce n'est pas la première fois que ce pédiatre reste inactif. Lorsque la Béboute était bébé, je l'ai appelé car elle avait de la fièvre et que nous devions nous rendre à Paris. Je lui demandais si le voyage n'était pas risqué. Manque de chance, elle avait fait un vaccin quelques jours plus tôt. Il m'assura que nous pouvions faire le voyage sans souci,mettant la fièvre sur le compte du vaccin...Arrivés à Paris : pic de fièvre à 39.9°C pour LB...On appel SOS médecin, résultat : une belle otite...Et oui, le pédiatre m'avait implicitement fait comprendre qu'il était inutile de l’ausculter...Voilà, voilà, je lui ai fait confiance et je n'aurais pas dû.

Cette fois-ci, je ne voulais pas faire payer à ma fille le choix d'un pédiatre hasardeux.

Je me suis donc tournée vers le pédiatre "attitré" de la crèche. Je ne l'avais jamais rencontré.. L'Homme a fait sa connaissance lorsqu'il a examiné LB a la crèche. A vrai dire,il le trouvait un peu froid avec la petite. Ça ne pouvait pas être pire que le pédiatre de l'hôpital qui, bien que plutôt sympathique avec les parents, ignore copieusement les enfants ( ses patients quand même, hein...On se demande comment certains choisissent leur métier...Bref).

Ce n'est donc pas sans une certaine angoisse que je me suis rendue avec mes deux filles au centre ville de la ville des festivals pour rencontrer le médecin.

Bon, il ne faut pas être très regardant sur la déco : il semblerait qu'il ait installé une partie des meubles qu'il n'utilise plus chez lui, dans le cabinet. Que font cette table de salle à manger, ces chaises et ces armoires de chambre ici ?! Il n'est pas tout jeune ( une bonne soixantaine d'année), une partie du matériel semble avoir été acheté à son installation (notamment la balance et la lampe frontale). M'enfin...tout ça ne permet pas de se faire un avis sur ses compétences.

A vrai dire, je le trouve plutôt agréable avec les enfants.

Il affuble LB du petit nom "chouchou". Au passage, LB lui a bien rappelé qu'on ne venait pas pour elle mais pour sa sœur ( à trois reprises, on ne sait jamais ! Oui, ma fille a une peur bleu des médecins...) ( j'avais envie d'éclater de rire !).

Premier contact avec la petite Nana plutôt positif : il s'intéresse à son aspect physique, la trouve "belle" ( belle ou pas, ce n'est pas la question, ce qui me rassure c'est qu'il s'y intéresse, qu'il "la regarde" tout simplement, ce à quoi le pédiatre de l'hôpital ne m'avait pas habitué).

Il doit l'examiner pour le RGO que je soupçonne et lui faire un vaccin. Il s'attache à ne pas lui faire mal, à la faire pleurer le moins possible ( selon lui, "moins on les fait pleurer mieux c'est" une évidence pas toujours partagée par ses confrères...Son prédécesseur n'en avait rien à faire de faire pleurer mes filles ou pas...).

Le RGO s'avère être réel ( il l'a, notamment entendu au niveau des bronches car les sécrétions de l'estomac remontent et retombent sur les bronches donc, elle tousse), il prescrit un traitement à LN...Et oui, elle est allaitée et a le droit d'être soignée ! Et, ce n'est pas un traitement sorti de nul part. En pratique, il est également homéopathe et moi, je suis plutôt une sceptique de l'homéopathie. Mais, comme je ne savais pas vers qui me tourner...je l'ai choisi malgré tout. Et puis, je me disais aussi qu'un médecin qui pratique une médecine douce est peut-être plus ouvert d'esprit. Enfin, toujours est-il qu'il n'a pas prescrit d'homéopathie à la petite mais tout simplement du gaviscon et du topaal ( deux traitements qu'elle aime autant que je les aime...Autant vous dire que ce n'est pas facile de les lui donner)...ça ne m'enchante guère de lui donner des sirops dégueux pendant un mois mais, si ça peut la soulager...Parce qu'en ce moment, elle alterne longues périodes d'agitation (avant hier, elle n'a pas dormi de la journée, par exemple) et longues périodes de sommeil ( car elle est épuisée) pendant lesquelles elle gémit.

Après l'examen, c'est vaccin. Il essai d'être le plus doux possible ( encore une fois contrairement à son confrère). Et me propose de mettre LN au sein tout de suite après les piqûres ( banal pour certaines, mais c'est la 1° fois qu'un pédiatre me propose ça !). Du coup, LN est toute rassurée !

J'avais un autre a priori sur les pédiatres homéopathes : je pensais qu'ils étaient compétent en allaitement...En fait, pas tant que ça...IL me propose d'espacer les tétées de la petite Nana toutes les 4 heures...J'ai dit "oui, oui" et je vais faire ce que je veux, c'est-â-dire continuer d'allaiter à la demande.

Au passage, LN a pris 1 kg et 3.5 cm dans le mois !

Au final, J'espère que les médicaments vont finir par faire effet, LN a fini la nuit en dormant sur moi car elle pleurait de douleurs dans son lit. Mon pauvre bébé...

En conclusion, je suis contente d'avoir changé de pédiatre, il y a du mieux, beaucoup de mieux ! Bon, après ce n'est pas parfait non plus, j'aurais aimé trouver un pédiatre spécialiste de l'allaitement mais ça ne cours par les rues...Alors, "à défaut de grive, on fait avec les merles" !

Et chez vous, quelle relation entretenez-vous avec votre pédiatre ?

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 09:01

Qu'en est-t-il des nuits de la toute petite fille ? Le schéma habituel, c'est ça :

Couché dans la chambre de papa et maman accompagnée de maman ( la petite nana dormant dans le cocoonababy posé dans le berceau de cododo). Le dodo se fait vers 22h/23h après avoir pleuré entre 5 minutes et 2 heures ( ah, les gentils pleurs vespéraux #pleursvesperauxsalepu**) dans le salon.

Durant la 1° partie de soirée dans le salon, on aura vu la grande sœur passer plusieurs fois, et papa et maman se rendre plusieurs fois dans sa chambre ( oui, les soirées sont animées chez les Bébous, dire qu'un jour on les regrettera...).

Une fois dans la chambre, little nana s'endort pour une durée de 3 à 4h puis, se réveille pour manger. Ensuite, on se rendort et réveil toutes les 2h.

Mais, mais, mais...Cette nuit, maman a été récompensée d'une soirée pourrie :

La soirée s'annonçait mal : une little nana hurlant , une Béboute surexcitée, incapable de rester dans son lit, un Homme qui devait partir à sa répèt'.

à 21h30, l'Homme part en ayant réussi à coucher LB dans son lit et en ayant éteint la lumière ( attention cela ne signifie pas qu'elle dort!)

à 21h45, little nana tombe d'épuisement après avoir hurlé pendant deux heures et sans doute grâce à une deuxième salve de calmosine.

22h15 : après avoir appelé maman deux fois, notamment à cause de la chaleur et pour boire un bib' de lait, LB semble s'être endormie.

Maman n'est pas folle on ne sait pas combien de temps cela va durer, alors au dodo !

Plus tard dans la nuit : réveil de LN pour manger, je regarde l'heure...4h !!! J'ai eu envie d'hurler de bonheur ( oui, il m'en faut peu !), c'est la première fois qu'elle dort six heures d'affilées, en pleine nuit de surcroît ! Evidemment, j'avais la poitrine prête à exploser, c'est que les deux là, ils n'ont pas l'habitude d'être inoccupés aussi longtemps. LN a d'ailleurs tété durant trente minutes, histoire de rattraper le jeûne. Bien sûr, les réveils suivant ont été un peu plus rapprochés : 5h30, 6h et 8h ( et un réveil à 6H30 de LB qui avait sans doute fait un cauchemar et a fini sa nuit dans notre lit !). Bref, malgré la fin de nuit en pointillés, je suis toute joie ce matin ! Pas sûr que la nuit prochaine soit similaire, mais ça signifie quand même que LN est capable de dormir autant et donc, de recommencer !

Maintenant, on attend de récupérer nos soirées (ceci est une autre histoire !)...

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  • : Le blog de Sandy and the Beb's
  • : Une Béboute, une petite Nana, un Homme, et une maman/épouse/doctorante en droit/joggeuse (lorsque son emploi du temps le permet ). On saupoudre tout ça d'éducation non violente, et voici le résultat !
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