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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 11:45

Hier soir, nous discutions tranquillement avec notre grande Béboute de nos futures vacances à la neige et du fait qu'elle allait prendre des cours de ski pour la première fois.

On lui demande si elle ne va pas avoir peur.

Et vous savez ce qu'elle nous a répondu ? ( Non, évidement, vous ne savez pas...)

" Mais, je ne peux pas faire de ki, moi. Je vais tomber et me faire mal. Le ki c'est pour les garçons ( sous entendu, eux, ils ne tombent pas)".

Mon sang de maman féministe n'a fait qu'un tour...

Je lui demande qui lui a dit ça.

Elle me répond D* ( prénom de l'Atsem).

Quoi ?!

Une femme en plus ?! A la limite, un petit garçon, c'eut été perturbant mais un peu plus compréhensif.

Mais là, une adulte, de sexe féminin et chargée de l'éducation des enfants véhiculant des propos sexistes, à notre époque. Wouha !

Peut-on accepter aujourd'hui, qu'il soit enseigné à nos filles qu'elles sont moins capable que les garçons ? Qu'elles ne peuvent pas faire ce dont elles ont envie car elles sont nées avec un "kiki caché" ?

J'ai alors fait une chose, à laquelle je n'avais jamais songé tellement cela semble être une évidence pour moi : j'ai appris à ma fille qu'elle ne devait jamais penser qu'elle est moins forte qu'un garçon.

Et bien, vous savez quoi ? ( Non, toujours pas, je sais...)

Elle a semblé surprise. Oui, à trois ans, ma fille pense déjà que les garçons sont plus forts sans qu'à la maison nous ne lui ayons jamais rien dit à ce sujet ( vous devez me trouver bien naïve...).

Il y a encore beaucoup d'efforts à faire au sein de l'éducation nationale afin que ces préjugés soient abandonnés. Il faut une volonté des acteurs nationaux et des acteurs locaux :

Pour ce qui est des acteurs nationaux, la volonté politique donc, elle existe. L'année scolaire 2013/2014 a été décrétée "Année nationale de l'égalité des filles et des garçons à l'école".

Et pour ce faire, une convention interministérielle "pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif" a été adoptée. Outre " Le renforcement pour une mixité plus forte des filières de formation et à tous les niveaux d'étude ", la convention ouvre deux chantiers : "La transmission des valeurs d'égalité entre les filles et les garçons" et "le renforcement de l'éducation au respect mutuel et à l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes".

Des actions doivent être menées dans les Académies afin de développer ces objectifs.

Oui sauf que, dans l'école de ma fille, ils ne doivent pas en avoir beaucoup entendu parler...

Je sens que la première question que je vais poser lors de mon premier conseil d'école portera sur ce thème ( oui, je suis représentante de classe, j'ai "séché la première réunion pour cause d'opération. Mais, je compte bien être présente à la prochaine).

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 10:21

Hier j'ai emmené les petites avec moi chez le médecin ( rien de grave, rassurez-vous, juste une petite hernie discale...Quand ça veut pas...bref...).

Une heure à patienter dans la salle d'attente. Mes poulettes ont été des amours.

La petite Nana jouait tranquillement avec une petite balle.

Ma grande Béboute dessinait avec moi.

Certes, elle est très bavarde.

Certes, elle aime bien chanter au milieu de ses phrases,

Certes elle a un peu de mal à parler à voix basse.

Mais, jamais elle n'a hurlé,

Jamais elle ne s'est mise à sauter est courir dans tous les sens.

Deux autres personnes étaient présentes dans la salle : une jeune fille et un monsieur d'une soixantaine d'année.

J'étais donc concentrée à discuter et dessiner avec ma fille.

Tout à coup, je vois le monsieur se lever et rejoindre la salle d'à côté ( porte ouverte) en maugréant.

Je l'entends dire à la veille dame qui se trouvait dans l'autre salle : "ce n'est pas possible, ils ne savent plus tenir leurs enfants".

S'en est suivi une discussion entre eux sur la déliquescence de la société à cause de la mauvaise éducation des enfants...

Ouais, sauf que si j'étais capable de les entendre, alors qu'ils étaient dans la pièce d'à côté, c'est bien qu'ils parlaient aussi fort que ma fille...

C'est fatiguant ces gens qui pensent que leur bien être a plus de valeur que celui des enfants...

Je peux comprendre qu'il ait eu envie de lire son bouquin tranquille. Mais, quand même, le cabinet d'un médecin un mercredi matin, c'est rarement silencieux....

Rhaaa....!!! Ça m'énerve !!!

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 15:24

Mon tout petit bébé d'amour, tu as déjà 8 mois. Tu as désormais passé autant de temps dans mon gros bidon que sur la terre ferme.

Tu es un bébé qui semble aimer la vie, ce sont tes éclats de rire qui te caractérisent le mieux : tout est bon pour rire et tu cherches notre regard afin de partager ces moments avec nous. La vie est tellement agréable depuis que tu es à nos côtés.

Tu adores être assise, tu aimerais te relever toute seule et tu forces sur tes abdos pour cela mais, pour le moment, tu as encore besoin de notre aide pour te mettre à la verticale.

Lorsque tu veux attraper quelque chose, tu sautille sur ton petit popotin bien rebondit et tu tentes de te pencher pour l'attraper. Tu semblais être comme ta sœur, qui n'aimait pas être sur le ventre, mais, depuis quelque temps lorsque tu te retrouves dans cette position pour avoir voulu attraper un objet et bien tu ne te mets pas à hurler. Tu peux rester ainsi durant quelques longues minutes avant de nous appeler pour te redresser. Peut-être aura-t-on un jour la joie de te voir déambuler à quatre pattes ?

Tu adores manger, tout y passe de la compote à la purée en passant bien sûr par le bon lait de maman que tu préfères dévorer la nuit...Lundi prochain, on voit le pédiatre. Je suppose que tu n'es pas loin des 10 kg...Tu deviens de plus en plus lourde à porter, vivement la marche !

Depuis que tu as été malade, tu ne supportes plus tout ce qui ressemble de près ou de loin à une tétine : tu en vois tes mains devant ta bouche dans tous les sens lorsque quelque chose ressemblant à une tétine en plastique s'en approche. Ni sucette, ni biberon donc. Pas très pratique lorsque tu vas à la crèche...Heureusement que tu adores manger à la cuillère. Et puis, tu te rattrapes bien lorsque je viens te chercher et te jette sur moi pour téter, je ne me fais aucun souci !

Le corollaire de cette haine des tétines en plastique : les tétées nocturnes qui s'intensifient. Auparavant, lorsque tu te réveillais peu de temps après avoir tété, je pouvais te donner un sucette afin que tu te rendormes. Tout ça, c'est fini...J'ai donc mis en place les tétées allongées, jadis abandonnées car tu adoptais une mauvaise position pour téter ce qui me faisait mal au moment de la succion. Y'a pas à dire, la tétée allongée ça repose quand même pas mal...

Tu vis encore de très jolies moments avec ta grande sœur qui adore te câliner et te faire rire. C'est merveilleux de vous voir évoluer...Je vous aime tellement...

Merci mon petit gigot d'être ce fantastique rayon de soleil...

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 11:12

Depuis toute petite je savais qu'avec mes enfants, il serait hors de question de pratiquer la violence physique, l'éducation par les châtiments corporels très peu pour moi, merci.

J'hallucine d'ailleurs, lorsque je vois encore le nombre de parents qui utilise la fessée ou les claques sur le visage comme outil éducatif. Encore pire, j'ai même vu une maman qui pratique l'allaitement long ( on se dit que quand même, elle a un minimum réfléchi à ce que doit être l'intérêt de l'enfant) et qui pourtant utilise ce procédé d'un autre âge. Quand est-ce que les gens comprendront que ce n'est pas en blessant et humiliant un enfant que l'on en fait un adulte heureux, épanoui et respectueux des autres ?!

Alors, éliminer les violences physique c'est une chose, une autre en est d'éliminer complètement les violences éducatives ordinaires non physiques : les cris, les punitions etc...qui ne vont pas dans le sens du respect de l'enfant, qui ne lui permettent pas de se responsabiliser et d'acquérir une confiance en lui suffisante, et qui ne permettent pas d'enrayer les crises sur le long terme.

Lorsque LB fait une bêtise, je lui explique qu'elle a le droit de faire des erreurs mais qu'il faut apprendre à réparer. Au début ce fut bien difficile, elle n'acceptait pas toujours la réparation. Désormais, elle coopère de mieux en mieux, prenant même les devants sans que je le lui demande. Mais, lorsqu'elle est fatiguée ou énervée ( souvent contre moi car je me suis occupée de sa petite sœur et que je l'ai laissée trop longtemps toute seule), elle ne se maîtrise plus, peut me frapper, frapper sa sœur ou quiconque se trouve sur son chemin.

Dans ces cas là, j'essai de conserver mon calme mais, ce n'est pas toujours évident lorsqu'on est stressé par je ne sais quoi ou lorsque le compteur affiche un faible taux d'heures de sommeil.

Lorsque LB ne parvient plus à se maîtriser, lorsqu'elle se met à hurler et à donner des coups de pieds à sa sœur, je n'ai pas trouvé d'autres solutions que de l'enfermer dans sa chambre. J'essai de le faire sans hurler, sans la culpabiliser mais, parfois, la fatigue me dépasse.

Heureusement, je sens que je suis sur le bon chemin, lorsque je dépasse les bornes, je réussi à lui présenter mes excuses et elle aussi commence à le faire d'elle-même. Elle m'a par exemple dit en me faisant un câlin : "Maman, j'étais énervée parce que tu donnais le tété à Little Nana".

Ou bien, "Maman, j'étais "criste" parce que tu m'as crié dessus".

Ces paroles dites pour la première fois ces derniers jours me font un bien fou, je perçois l'intérêt de mes efforts, LB commence à verbaliser ses sentiments. On peut en discuter, s'excuser, pour repartir du bon pied. Désormais, elle répète fréquemment les règles de vie instaurées dans la maison.

Elle sait aussi exprimer ce qui lui fait plaisir :

"Maman, je suis contente lorsque tu viens me chercher à l'école" ou, ( le pompon !) "maman, ça me fait plaisir quand tu me donnes la main ( c'est génial, je n'ai même plus à lui courir après lorsque je suis dans la rue, je n'ai eu qu'à lui répéter quelques fois combien j'étais heureuse de lui donner la main dans la rue !)".

Bref, la bienveillance, ça prend tu temps ( mais, pas plus que de crier et de s'énerver) mais ça porte ses fruits sur le long terme et surtout, ça rend bien plus heureux. Faut juste s'accrocher et être patient !

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 11:40

Désolée pour l'absence, le temps m'a manqué ces derniers jours pour faire un tour par ici...

Lorsque j'étais à l'hôpital, je me faisais un rêve de ces fêtes de fin d'année : ma grande Béboute ouvrant joyeusement ses cadeaux en chantant de jolies comptines à sa petite sœur toute heureuse de voir les belles décorations du sapin. J'imaginais de bons repas, des gens heureux et de belles balades dans la neige puisque nous devions terminer l'année à la montagne.

Ouep, et bien non...

Nous avons commencé les vacances par une belle otite et une angine chez LB...Bon, ça, on a l'habitude on sait gérer. Mais, mon pauvre bébé a ouvert ses cadeaux de Noël en mode radar, sans s'émerveiller, sans se rendre compte de ce qui se passait tellement elle était fatiguée.

J'ai passé mon réveillon du 24 et mon 25 à faire des allers-retours dans la chambre. Ma pauvre petite Nana vivait sa première maladie et, autant dire qu'elle ne réagit pas du tout comme sa sœur face à ça. Lorsque LB est malade, on s'en aperçoit à peine. Oui, elle est plus fatiguée, mais elle ne pleure quasiment pas et, elle dort presque mieux.

Pour la little Nana, c'est complètement l'inverse : elle hurle, hurle, hurle; ne dort plus et ne mange plus...C'est assez angoissant lorsqu'on n'est pas habitué...Et ce régime, nous l'avons vécu durant dix jours !

Ajouté à ça le fait que moi aussi j'ai attrapé la grippe ( 15 ans que ça ne m'étais pas arrivé, je suppose que mon état physique n'était pas étranger à la chose...) avec 5 jours de pics à 39°C...Les fêtes ont été folles !

Bien sûr, nous avons annulé notre séjour à la montagne, pour le plus grand regret des grands-parents mais pour notre plus grand bonheur : je n'aurais pas supporté de passer 5 jours avec les deux petites dans la même chambre l'une réveillant l'autre et vice-versa...Et puis, nous n'aurions pas pu sortir...J'aurais mal supporté l'enfermement dans le petit salon.

Non, ce fut une grande joie de retrouver la maison après une semaine de maladie à Toulon. On se repose tout de même mieux lorsque l'on est chez soi.

Bref, je sors de ces vacances complètement épuisée, je suis censée me remettre à fond dans la thèse et j'ai l'énergie d'une huître cuite...Rhaaaa !

J'en profite quand même pour vous souhaiter une belle année 2014...

Et chez vous, comment se sont passées les fêtes de fin d'année ?

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 10:53

Je déteste entendre les gens se plaindre de la société actuelle à coup de "c'était mieux avant, nianiania...".

Mais, il est un fait qu'on ne peut remettre en cause : nous avons de plus en plus de mal à sacrifier notre petit confort. Ceci vaut pour l'arrivée d'un enfant : il ne faut pas qu'il fasse trop de bruit, qu'il pleure trop souvent, qu'il soit trop encombrant, et surtout, il faut qu'il fasse ses nuits rapidement.

L'industrie de la petite enfance a trouvé un truc formidable pour respecter le confort des parents : le biberon ! Avec lui, bébé se règle rapidement pour le plus grand plaisir de papa et maman : on sait à quelle heure il mange, combien il prend et surtout, il fait vite ses nuits ( pour la plupart !).

J'ai vécu ça avec LB puisque j'ai rapidement dû passer à l'allaitement mixte ( sein + biberon) à cause des mauvais conseils prodigués par le pédiatre. Puis, lorsqu'elle a eu six mois elle n'a plus pris que des biberons.

Alors oui, mon grand bébé a fait ses nuits à 2 mois, elle a vite été réglée comme une horloge : 4 repas par jour, pas un de plus. Elle ne faisait pas de crise de nerf pour manger car je savais à quelle heure elle devait prendre ses repas.

Mais, j'étais triste, il manquait ce truc, ce lien animal qui nous renvoi aux premières heures de l'humanité : nourrir soit même son bébé, ne compter que sur soi-même pour assurer sa survie. Au-delà de l'aspect pratique, l'allaitement c'est un truc intense, inexplicable où tu as la sensation d'accomplir ta mission et où, malgré la fatigue, tu te sens heureuse.

Je m'étais jurée que pour la petite Nana j'irai jusqu'au bout. Je l'allaiterai tant qu'elle le voudrait.

Alors il a fallu se battre,

Lutter contre les nuits trop courtes : les premiers temps, elle se réveillait toutes les heures voire toutes les demi-heures pour manger. Aujourd'hui, à presque 8 mois, les nuits ne sont toujours par parfaite puisqu'on compte encore entre deux et quatre réveils par nuit.

Lutter contre les médecins : avec mes soucis de santé, beaucoup m'ont demandé de cesser l'allaitement, ça allait me fatiguer etc, etc...Mais, chaque fois que je tentais de supprimer une tétée, je remettais La petite Nana au sein la fois suivante. C'était au-dessus de mes forces, je ne pouvais pas la priver et me priver de ça. Non, pas après avoir attendu tout ce temps, pas après avoir versé ma larme au moment de sa première mise au sein.

Lutter contre les biberons : je ne suis pas tout le temps avec elle, elle va à la crèche, est parfois gardée par ses grands-parents ou son papa. Bref, mes seins ne sont pas détachables. Alors, lorsque je lui donne un tétée après une séance bib', elle s'énerve car ça ne coule pas suffisamment vite. Mais, avec un peu de patience et beaucoup d'amour on peut faire des miracles.

En résumé, pour allaiter il faut s'accrocher, c'est fatiguant dans une certaine mesure car on a droit à des nuits hachées (sauf pour certaines chanceuses) pendant un long moment ( j'ai entendu parler de 18 mois....), on ne sait pas à quelle heure et combien de fois bébé va manger ( ici, ça change quasiment tous les jours !) dans la journée. Et puis, LN ne supporte pas de téter dans les lieux publics ou les lieux où l'on trouve un peu de monde. Elle est attirée par tout ce qui bouge; elle peut ne pas manger durant toute une journée pour se rattraper la nuit !

Mais,je ne saurai vous expliquer à quel point je n'échangerai ces moment pour rien au monde. Ces nuits où je la regarde téter les yeux mi-clos tellement belle que je la mangerai. J'ai l'impression que je fais une entorse au temps qui passe, que, de cette manière, j'ai droit à deux fois plus de temps avec elle. Ainsi, elle reste mon tout petit bébé bien plus longtemps.

Merci mon petit bébé de m'avoir permis de poursuivre ces moments malgré les obstacles, c'est un merveilleux cadeau que tu me fais...

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 10:15

( Et la vie reprends ses droits)

Bouh, que d'émotions les gars, ces derniers mois, en plus de me fatiguer physiquement, m'ont épuisés psychologiquement.

J'ai désormais besoin de légèreté,

Et, quoi de mieux que cette merveilleuse période pour oublier nos interrogations existentielles et profiter de la beauté de la vie ?

J'ai vraiment lâché prise le 27 novembre. Ce mercredi là, nous avions rendez-vous chez l'endocrinologue de l'hôpital pour avoir quelques résultats d'analyses génétiques. C'était mercredi, nous, nous y sommes donc rendu en famille ( mes filles ont été des perles !) : le verdict est tombé, j'allais passé des fêtes de Noël sereines ! Pas de NEM dans mon corps ( une maladie endocrinenne sordide qui peut donner de vilaines longues maladies ). Il va falloir attendre plus ou moins deux ans avant d'avoir le reste des résultats pour savoir si mon phéochromocytome est de nature familial. Mais déjà, je me sens un peu plus légère.

Lorsque nous sommes sortis de l'hôpital, je voulais du beau, du féerique. Alors nous sommes rendus chez Botanic pour admirer les merveilleuses décorations de Noël qu'ils avaient installé, entendre de belles mélodies et acheter notre sapin.

Après avoir harcelé l'Homme, j'ai eu droit à la rolls des sapins, celui qui sent bon mais qui ne perd pas ses aiguilles, il est beau mon sapin !

De retour à la maison, hop, hop, hop, j'ai lancé les chants de Noël et nous nous sommes attelés à la décoration. Pour la première fois, LB comprenait vraiment ce qu'il se passait. Elle avait des étoiles plein les yeux, un vrai bonheur !

Evidemment, la saison se poursuit avec "les anniversaires" de LB : des cadeaux, des amis, de la famille, du bonheur, quoi !

Et puis, ce week-end, c'est le boulot de l'Homme qui nous a permit de profiter de la saison de la nativité et de la magie qui l'entoure. Son CE avait réservé le lunapark de Nice pour la matinée. Notre petite grande Béboute était en folie : des manèges partout, de la lumière et...Du bruit ( oui, maman en mode râleuse avait mal aux oreilles, faut dire que ça se passait dans le parc des expositions, une sorte d'immense hangar, imaginez le son des manèges et de la musique pourrit qui résonne là-dedans...), elle était ravie de retrouver ses petits copains. C'était magique de la voir aussi heureuse ! Nous en avons profité pour faire un petit tour dans le toujours ravissant vieux Nice avec les copains, un vrai bon moment sous le soleil !

Le lendemain, il fallait absolument visiter le marché de Noël de notre ville. On va dire qu'il s'améliore un peu : longtemps nous n'y trouvions que des objets de pacotille ( genre tout à 2 euros, ça fait pas rêver...). Ils n'ont pas tous disparus mais, on trouve de plus en plus d'artisanat. Et puis, il y avait la fête forraine. LB a passé son temps à sauter sur les structures gonflables. Elle a adoré déambulé dans le palais du rire : la veille elle avait été bloquée par le toboggan couvert et avait fait demi-tour ( sans se laisser démonter par les enfants qui arrivaient en troupe). Non, cette fois-ci, elle est allée jusqu'au bout, et est sortie toute fière. Pas facile pour un petit bout de 3 ans, de surmonter tous les obstacles !

Ce week-end nous continuons les festivités avec un mariage, les petites filles vont en profiter pour passer 24h avec les grands-parents tandis que papa et maman vont pouvoir savourer une nuit sans interruption ( je crois que j'attends ça tout autant que le mariage, faut dire qu'entre toutes les deux, je me réveille au minimum 3 fois par nuit, et ce vraiment les bons jours !).

Ça va être la fête pour l'Homme la semaine prochaine : il retourne pour un voyage d'affaire (mouais...) dans la ville de Dexter...Mais, pourquoi je ne fais pas son boulot, moi ( ah, oui, parce que j'étais trop mauvaise en maths, c'est ça...) ?! Bouhou, il va me manquer mon petit mari...Mais, en même temps, je suis quand même contente qu'il parte. Non, non, ne nous méprenons pas, je ne veux pas m'en débarrasser. Mais, avec tout ce qu'il a dû gérer ces derniers mois, tout ce que je lui ai fait subir. Je suis heureuse qu'il aille s'aérer un peu. Bien sûr, je suis paniquée à l'idée qu'il lui arrive quelque chose. Mais, il va falloir que je sois forte ! On va croiser les doigts pour que l'Homme me revienne en entier, qu'aucune des filles ne soit malade, et qu'elles dorment un minimum durant la nuit.

Pour respecter la tradition, mon petit frère ( 20 ans, bouhou, je veux pas qu'il grandisse !), va venir passer quelques jours à la maison pendant l'absence de l'Homme : Nous allons rattraper le temps perdu ( je le vois très peu durant l'année) et profiter de la vie cannoise ( avec les enfants, je ne compte donc pas écumer les clubs et les casinos !).

Et puis, au retour de l'Homme nous partirons pour Toulon afin de fêter les fêtes en famille. Nous terminerons l'année en beauté avec un petit séjour à Chamonix pour le réveillon du jour de l'an. De quoi oublier les soucis de ces derniers mois et débuté l'année en beauté !

Et vous, qu'avez-vous prévu pour les fêtes ?

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 10:29

Non, je ne vais me plaindre du temps qui passe...Même si c'est pas juste et que j'aurais voulu profiter plus longtemps de mon bébé.

Sauf que je n'ai plus un bébé à la maison : j'ai une petite fille. Ma Béboute tient à se titre, "j'ai grandi maman, je suis un petite fille". Mouais, tu resteras toujours le tout petit bébé qui hurlait parce qu'elle venait de quitter le giron maternel et qui, au bout de deux heures se calma en s'accrochant à mon sein.

Mon bébé, ma toute petite fille, tu es tellement belle, tellement vive.

Je ne savais pas que l'on pouvait avoir une telle mémoire à ton âge. Tout ce que tu entends, tu peux le restituer aussi sec. Tu comprends si vite. Je reste toujours stupéfaite face à ça.

Tu es aussi très sensible : ces derniers mois, même si tu ne l'as pas montré sur le moment, ont été très éprouvant pour toi. C'est maintenant alors que ma santé s'améliore que je sens l'ampleur des dégâts : depuis deux/trois jours tu as du mal à te coucher alors que tout était rentré dans l'ordre ( peut-être que dans la tourmente, tu ne voulais pas nous ennuyer ?), tu hurles que tu veux ta maman et je suis là mon amour, maintenant je reste à tes côtés, ma mission de maman reprend de plus belle !

Tu aimes beaucoup ta petite sœur, lorsque tu rentres à la maison, tu la réclames. Tu aimes lui donner à manger, lui faire des câlins, chanter et danser pour elle. Mais, en fin de journée, il ne faut pas trop qu'elle t'embête, il ne faut pas qu'elle ai la mauvaise idée de traîner trop longtemps dans les bras de ta maman, gare à elle, elle peut facilement se prendre une petite gifle ou un jouet sur la tête ( ce qui donne des sueurs froides à maman...).

Malgré l'attachement de ta mère à te faire jouer avec des jeux neutres, tu es complètement fan du rose, des robes et des princesses...Damned...Même si elle ne le crie pas sur tous les toits, ta maman est tout de même bien heureuse de pouvoir assouvir ses fantasmes d'enfant en jouant à la poupée mais chuuuut...

Pour le plus grand soulagement de tes parents, tu rentres en classe beaucoup plus facilement ces derniers jours. Jusqu'à présent tu étais heureuse d'aller à l'école mais devoir franchir le seuil de la porte t'était insupportable : tu fondais souvent en larmes. Mais, nous avons trouvé la parade, le petit copain O. Il avait du mal, lui aussi, à aller en classe sans pleurer.Il était d'ailleurs très solitaire, jouant seul le plus souvent. Je connaissais sa grand-mère pour l'avoir rencontrée au parc avec lui lorsque tu étais toute petite. Avec mes soucis de santé, elle m'a proposé de te ramener à la maison puisqu'elle va chercher O. et qu'elle vit en face de chez nous. Cela vous a tout les deux permis d'un peu mieux vous connaître. Désormais, O. ne veut plus rentrer en classe sans toi. Il t'attend donc tous les matins et vous entrez ensemble, main dans la main tout sourire pour affronter la journée qui vous attend.

Ton papa reste l'idole de ta vie ( heureusement, on ne peut pas vraiment parler d'Oedipe, tu m'aimes tout autant et tu me le fais savoir !) : j'aime tellement vous voir jouer tous les deux et rires aux larmes. Il sait tellement bien s'y prendre avec toi. Lorsque je me sens démunie face à ton caractère bien trempé ( je ne m'en plain pas, tu sais ce que tu veux et tu le fais savoir, mais, parfois, il y a des choses que l'on ne peut pas laisser passer), c'est lui qui trouve les bons mots pour te faire entendre raison.

Ah la la, ma petite fille, je t'aime tellement. Je te souhaite une très belle troisième année mon amour ( en espérant qu'elle soit plus sereine que la précédente !) !!!

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 14:50

Avant tout, comme je suis une grande égocentrique, je vais parler encore une fois de moi ( oui, je sais, à la base ce blog a été créé pour parler enfant...) : je n'ai pas de cancer, je n'ai pas de cancer, la la la la la !!!!

Voilà, ceci étant dit, revenons à notre little Nana.

Mon tout petit bébé, tout mignon, a déjà six mois. Six mois que je n'ai pas vu passer...On ne voit déjà pas grandir nos enfants lorsqu'on est en bonne santé et que notre attention est concentrée sur eux, alors lorsque la santé ne va pas ( oui, je parle encore de moi, décidément, je suis vraiment une bad mother...)...Mais, je compte bien rattraper le temps perdu.

Mon amour de petit bébé, comme sa grande sœur au même âge, est une perle.

Le vilain rgo qui la poursuivait depuis sa naissance a enfin disparu. Inutile désormais de guetter les plv, elle les supporte très bien : ce qui m'arrange grandement, je suis une grande fan de produits laitiers, il était compliqué de s'en passer ( et zut,j'ai encore parlé de moi, clouez moi au pilori !).

Ainsi, depuis que ses problèmes digestifs sont réglés, ma petite fille est un amour Toute calme, tout sourire, elle passe son temps à chercher notre regard pour nous gratifier de ses éclats de rire. C'est un anxiolytique à elle toute seule.

Elle est tellement douce et toute ronde ( oui, le lait de maman lui profite bien !) : un vrai bonbon sucré !

On ne peut pas dire qu'elle fasse vraiment ses nuits : un réveil aux alentours d'une heure, un aux alentours de 4h. Mais, j'aime tellement profiter de ces moments nocturnes avec elle, on poursuit de cette façon la magie de ses premières semaines de vie, même si, je ne cracherais pas sur une nuit complète...Enfin, lorsqu'elle sera ado, j'aurai tout le loisir de profiter de mes nuits...

Evidemment, nous cododotons toujours grâce au fameux berceau de cododo. J'aime la savoir près de moi et pouvoir l'admirer lorsqu'elle dors. D'ailleurs, si je pouvais je dormirais tout le temps avec mes deux bébés ( et mon Homme, hein, j'aime sentir tous mes amours autour de moi !). Dès qu'elle commencera à s’asseoir toute seule, ma little Nana passera au lit de bébé, moins pratique pour les réveils nocturne mais nous la garderons dans notre chambre jusqu'à ce qu'elle fasse ses nuits.

Elle tient assise depuis deux semaines déjà, contrairement à sa sœur qui tombait comme une pierre lorsqu'on tentait de l’asseoir au même âge. Je m'en souviens car une cousine m'avait fait la réflexion : "on dit qu'il faut que les bébés tiennent assis à 6 mois"...pppfffiou, les gens...Finalement, LB a tenu assise vers 7 mois et elle se porte très bien.

Ma petite Nana vie de mieux en mieux ses moments à la crèche : les premières semaines, elle pleurait beaucoup. Désormais, c'est avec un grand plaisir qu'elle retrouve les puer et ses petits copains. Elle adore voir s'agiter les enfants autour d'elle.

Elle passe également beaucoup de temps à admirer sa sœur, à rire de attitudes. Je sens que d'ici quelques mois, elles vont être inséparable, quel bonheur.

La diversification alimentaire se passe merveilleusement bien : elle se jette littéralement sur les petites cuillères qu'on lui tend.

C'est formidable de voir un petit bébé aussi heureux et épanoui, c'est tellement rassurant de voir que mes soucis de santé n'ont pas eu d'impact sur elle !

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 14:34

Hello tout le monde !

Je ne suis pas vraiment présente ces derniers temps par ici. Faut dire que j'aime bien avoir des choses gaies à raconter ( bon, ok, ces derniers temps ce n'était pas trop le cas, sorry !). Or, pour le moment, je ne sais pas trop où je me situe niveau santé alors, mon moral non plus il ne sait pas trop où il se situe.

Je pensais, naïvement, qu'en sortant de l'hôpital, en dehors de la douleur de l'opération et de la fatigue, tout irait mieux.

Alors, c'est vrai, je n'ai plus ces vilaines bouffées de chaleur ( je réapprends ce que c'est que d'avoir froid, moi qui suis traditionnellement une grande frileuse !), ni ces douleurs dans le corps. Je n'ai pas eu, non plus, de nouvelle crise.

Mais, une vilaine tachycardie s'amuse à me miner le moral.Mon pouls au repos se situe entre 80 et 100. Alors que j'ai tendance a avoir un cœur qui bat plutôt lentement. Ça me fatigue, parfois ça m'empêche même de dormir, mais surtout, ça m'angoisse.

Ma cardiologue hésite :

ça peut-être normal, on m'a enlevé une glande surrénale. Cette glande sécrète l'adrénaline qui est chargée de réguler les battements du cœur. Alors, la seconde glande a peut-être besoin de temps pour prendre le relais correctement.

Deuxième option : un autre phéo peut être caché quelque part dans mon corps. Je repars donc pour 24h de "pipi dans un pot" pour contrôler tout ça. Résultat d'ici une dizaine de jours.

En attendant, je prends des médicaments censés atténuer tout ça : bof, bof; bof. Heureusement, ils sont compatible avec l'allaitement ( que j'ai repris avec un grand bonheur, j'en reparle dès que possible !), c'est déjà ça de pris.

Demain, rendez-vous chirurgien pour qu'il me parle de la nature de la tumeur ( roulement de tambour...).

Et dans deux semaines, je vois l'endocrinologue, en espérant qu'il en sache plus sur mes tests génétiques.

J'ai l'impression que tout ça ne fiinira jamais.

J'EN AI MARRE !!!!

Je veux avoir l'esprit libre pour profiter de mon amoureux et de mes bébés sereinement.

Je veux être tranquille pour savourer la période avant les fêtes de fin d'année : j'adore me plonger doucement dans le bain, en faisant mes petites emplettes, acheter quelques déco, préparer l'anniversaire de La Béboute ( le 30 novembre, il signe le début des festivités !). Bref, je veux retrouver mon monde de bisounours comme je vous le disais dans un précédent post.

Mon amoureux, mes bébés méritent tellement que je m'occupe correctement d'eux, sans avoir autre chose dans la tête. A ces montagnes russes émotionnelles, j'ai envie de leur dire "mais cassez vous, on n'a plus besoin de vous ici !".

Le bonheur m'appelle, je n'ai plus de temps à perdre. Non mais !!!

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