Aurais-je fini un jour ?
Ma thèse me prend de plus en plus de temps. Après un rendez-vous avec mon directeur de thèse, je me rends compte que l'échéance approche et la pression est à son comble.
J'ai un peu peur que la Béboute en patisse, mais, en même temps je n'ai jamais été aussi motivée et heureuse d'être en doctorat depuis que je suis maman...
Alors qu'avant ma fille, l'idée même de rédiger ma thèse me faisait trembler comme une feuille, aujourd'hui, j'ai dépassé cette peur et écrire devient du bonheur ( je vais me faire cracher dessus par d'anciens doctorants...Si je continue à étaler ma joie d'écrire...Pas taper !)...
Elle est pas dingue la vie ? Alors que certains me félicitent de mener de front la garde de ma fille, la thèse et les enseignements, je me dis que ce n'est que grâce à elle que j'y parviens.
Avoir un bébé apprend et oblige à s'organiser, à aller à l'essentiel, à ne plus laisser de temps mort...C'est un marathon, certes, mais je me débrouille !