Le blog de Sandy and the Beb's

Dans quelques jours ça fera un mois que je suis entrée à l'hôpital pour ma supposée péricardite. Même si beaucoup d'éléments laissent supposer que j'ai bien eu une inflammation du péricarde, aucun examen ne confirme clairement le diagnostic ( il paraît que ça arrive, parfois, en cas de péricardite sèche).

L'Homme est parti pour le pays du matin calme depuis presque une semaine. Je suis chez mes parents jusqu'à demain puis, direction les beaux-parents.

La semaine dernière, j'avais la sensation de récupérer un peu de mon énergie. Mon papa nous a même accompagné, la béboute et moi faire deux/trois boutiques, j'avais l'impression de revivre !

Vendredi j'ai cessé mon traitement sur les conseils de la cardio vue mardi. Un traitement à l'aspirine, ça peut causer des dégâts sur l'estomac, le bilan coût/avantage était en faveur de l'arrêt du traitement. Elle m'a également conseillé de continuer à me reposer, les rechutes étant fréquentes pour les péricardites, en effet, apparamment, l'inflammation elle-même a cessé.

Depuis deux jours, j'ai l'impression d'être de plus en plus fatiguée. Je suis à nouveau essouflée de temps en temps, mais, surtout les vertiges et nausées de fatigue sont de retour...

J'en ai marre d'avoir toujours besoin de m'allonger, j'ai envie de rire, de voir du monde, me ballader avec LB...Vivre quoi !

Point positif : j'ai recommencer à dispenser mes cours à distance. Alors même si je ne suis pas en contact physique avec mes étudiants, au moins nous échangeons oralement, c'est déjà bon pour le moral.

Je ne sais pas si cela contribue à augmenter ma fatigue mais ma béboute est un peu difficile cette semaine : pendant cinq jours elle a refusé de manger ses purées et compotes ( seuls, les bib' de lait et le pain étaient acceptés), depuis deux ou trois nuits elle dort dans mon lit après avoir hurlé à plusieurs reprises ( cette nuit elle a même continué à chouiner alors qu'elle était dans mon lit), et elle ronchonne pas mal dans la journée.

Je ne peux pas lui en vouloir à ma fille, depuis un mois on passe notre temps à chambouler ses repères : mon hospitalisation, le fait qu'à mon retour une assistante maternelle qui lui était inconnue ( mais avec qui elle a rapidement accroché)  s'occupe d'elle à la maison alors qu'elle me voyait partir dans ma chambre, puis son père qui part pendant que nous nous retrouvons chez ses grands-parents.

Elle réclame d'ailleurs énormément mes bras. Elle a besoin de sa maman cette petite fille, pourtant, j'ai peur, vraiment très peur, que la situation ne s'améliore pas dans les semaines à venir. J'ai peur de ne pas réussir à dépasser cet épuisement, peur que ma fille en patisse encore. 

Je veux pouvoir passer mon temps à aller à droite et à gauche avec la béboute. Puis rentrer et encore avoir l'énergie de travailler sur ma thèse et mes cours,

Je veux retrouver mon énergie, je veux du rire, de la joie, du bonheur...

Je veux que l'hospitalisation et tout le reste ne soit plus qu'un lointain souvenir...

Je m'adresse à qui pour faire exaucer mes voeux ?

Depuis un petit moment, je bavais d'envie devant les bloggeuses qui participaient à un swap. Oui, vous savez, cette idée géniale qui consiste en un échange de cadeaux entre bloggeurs sur un thème particulier.

Il y a quelques mois de cela, je suis tombée sur un article du blog de titeve qui proposait d'en organiser un sur le thème "brrr...il fait froid". Puisque j'adore les cadeaux ( en recevoir et en offrir) j'ai été obligée de sauter sur l'occasion.

Il y a deux semaines La Béboute et moi nous sommes rendu à la poste principale de Cannes ( oui, car la petite poste près de chez moi est en travaux) pour envoyer notre colis. Bon, comme je suis un peu neuneu, je n'ai pas compris que nous devions rester anonymes ( j'espère que tu ne m'en voudras pas titeve...) et j'ai envoyé les coordonnées du blog avec le colis...

De retour de notre virée tumultueuse ( rapport à la fièvre de la béboute toussa, toussa...) à Toulon, excitée comme une puce ( lorsqu'elle est excitée !), j'ai ouvert ma boite aux lettres qui contenait le colis magique : c'était Noël avant l'heure et vous savez combien j'aime Noël !

Ma gentille correspondante m'a fait de très jolies cadeaux : un cache-oreille aux couleurs de Noël ( avec un petit cerf rigolo) qui serait parfait pour La Béboute dans un ou deux ans, des chocolats en forme de père-noël et cadeau suprême ( pour moi !) un livre de cuisine et pas n'importe lequel, il contient différentes recettes de bredele ( oui, ces petits gâteaux alsaciens que l'on offre à Noël), j'ai hâte de les tester !

Un grand merci à titeve pour l'organisation de ce swap et à ma gentille correspondante anonyme pour ces jolies cadeaux !

On peut dire qu'entre le sport et moi ça a mal commencé :

A l'école, je faisais partie de celles qui étaient choisies en dernière pour constituer les équipes, arrivaient dernière durant les épreuves sportives et, faisaient tout pour pouvoir rater le cours...

Autant vous dire que je n'étais inscrite à aucune activité sportive extra-scolaire en dehors DU cours de gymnastique auquel j'avais été inscrite à six ans, et auquel je n'ai assisté qu'une seule fois...

A quatorze ans, pour accompagner une copine ( qui m'a finalement lâchée à la dernière minute, la pétasse...), j'ai pris mon courage à deux mains, et je suis partie m'inscrire au cours de danse moderne...Quel belle expérience ( hummm!), à l'âge où on est complexé par son corps, faire porter à des ados une robe moulante à paillettes pour un gala de danse ( à ce moment là, je ressemblait plus à un saucisson pailleté qu'à une véritable danseuse) devrait être passible de la peine de mort !

Vers dix sept ans, j'ai accompagné une amie à un cours de gym tonique, pour la première fois je commençais à apprécier le sport !

Durant cet été là, je me suis inscrite dans une salle de muscu, et j'ai aimé ça...

Mais, la vraie, la seule, et l'unique révélation a eu lieu en 2004...L'Homme et moi étions en couple depuis deux ans...Comme il est un grand sportif ( je crois qu'il n'y a pas un sport qu'il n'ait pratiqué ), il m'a motivé pour aller courir ( moi qui finissait toujours "avant" dernière aux cross scolaires !)...

A ma première sortie jogging, je ne faisais pas la maline : après avoir couru une vingtaine de minutes, j'étais au bord du malaise...

Mais, petit à petit, la course à pied est devenue une drogue : je ne supportais pas de rater une séance ( de trois à cinq par semaine), je courrais de plus en plus longtemps de 1h jusqu'à 2h30 avant ma grossesse...

J'ai même participé avec mon papa, grand jogger devant l'éternel, à un semi-marathon !

Mais, la grossesse est arrivée et mon gynéco m'a interdit la course à pied ( bien que cette position soit discutée par certains médecins)...

Deux mois et demi après mon accouchement, je reprenais progressivement le jogging, mais des vertiges durant mes sorties sont apparus un mois plus tard...J'ai donc du stopper ( j'avais pourtant réussi à refaire des sorties de 50 minutes...) net !

Depuis deux semaines, je reprends doucement, pour des durées très légères ( 25 minutes), les vertiges sont parfois présent mais beaucoup moins fort et surviennent surtout quelques dizaines de minutes après l'arrêt de la course...

J'ai vraiment hâte de reprendre à un rythme normal !

Et chez vous, ça se passe comment le sport ? Avez-vous eu des difficultés pour la reprise après l'accouchement ?

Ceci est ma participation aux Lundis parmi tant d'autres de Zaza !

Dernièrement, j'ai encore entendu l'expression "on ne fait pas un enfant pour soi"...

Je crois que cette expression me révulse ( serais-je un peu excessive ?!), car, voyez-vous, j'ai un peu de mal avec l'hypocrisie...

Pour qui faire un enfant à part pour nous même ? 

Ah oui, peut-être pour la beauté du monde dans lequel on vit, pour la perpetuelle paix qui y règne, pour la grande santé de ses habitants, pour la communion entre ses peuples... ( ah, quoi ? Je me trompe ? Ca c'est le monde des bisounours ?!)

Soyons honnêtes deux minutes, être parents ( malgré le manque de sommeil et le trou dans le porte-monnaie) c'est THE big trip de la vie...

On fait des enfants avant tout pour avoir la dose de tendresse, câlins et amour qu'on ne retrouvera jamais par ailleurs.

Et, si on pouvait les garder auprès de nous toute la vie, personne ne cracherait dessus ( à condition qu'ils s'occupent de leur linge et de leur bouffe !)...

Enfin, c'est ce que moi je pense...

Et, vous ?

 Ce week-end, nous avons appris la naissance du premier enfant de nos meilleurs amis...

Je suis heureuse, qu'est-ce que je suis heureuse.

Parce que je me remémore ce qu'a été pour nous la naissance de la Béboute : un ouragan d'émotions, plus fortes les unes que les autres, un raz-de-marée d'amour qui nous submerge sans prévenir,

Ces sentiments sont tellement fort que l'on a envie de les partager, on veut que les gens que l'on aime puissent avoir accès à ce bonheur,

Pour les MM, c'est chose faite...Et, rien ne pouvait nous rendre plus heureux !