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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 06:00

http://myboox.f6m.fr/images/livres/reference/0011/12/9782738104540FS.gif Pour cette troisième participation aux vendredis intellos ( déjà la sixième édition !), je devais vous parler de la position de Marcel sur l'allaitement ( Marcel commence à me décevoir...Je vous en dirais plus en temps voulu ), mais, Madame la fnac n'avait plus son ouvrage sur le sujet en stock... Ce sera donc, pour plus tard !

 

Heureusement, j'avais un sujet de rechange ! 

 

Depuis la naissance la Béboute, on se promet, avec l'Homme, de ne pas se disputer devant elle...Ce qui n'est pas très évident. D'après la grande ( voire la totalité ? ) majorité des auteurs la dispute dans un couple est saine.

Mais, qu'en est-il de la dispute devant les enfants ?

 

Je pensais ne avoir mal vécu les disputes de mes parents qui se déroulaient sous mes yeux. Mais, en y réflèchissant bien, ce n'était pas les disputes qui me gênaient. Les regards durs et les rapports glaciaux qui présageaint la dispute, mais, qui duraient bien plus longtemps qu'elle, m'étaient bien plus difficile à supporter.

Finalement, la dispute ne faisait qu'annoncer un joli moment de réconciliation, qui me rendait heureuse par dessus tout.

 

J'ai donc effectué une petite recherche et, j'ai trouvé cet ouvrage, qui est, d'après google, réputé en matière de psychologie de l'enfant.

Je n'ai fait que feuilleter la partie qui concerne le sujet du jour, mais, je promet d'en lire plus, et, pourquoi pas, de le réutiliser pour un futur sujet dans le cadre des VI.

 

En ce qui concerne les disputes parentales devant les enfants, j'ai trouvé l'auteur tout à fait juste :

 

" Les tout petits s'inquiètent lorsque leurs parents se disputent devant eux.

Cela signifie que mari et femme doivent régler leurs différents quand ils sont seuls ? Les parents doivent-ils épargner à leurs enfants la souffrance de les voirs se disputer ?

Il n'y a parfois pas meilleur juge que les enfants pour savoir ce qui est bon pour eux. Forte de cette certitude j'ai donc demandé son avis à une petite fille de cinq ans. Il se trouvait que ses parents s'étaient envoyé des pics toute la journée et que par conséquent, le problème était présent dans son esprit.

Elle a pris ma question très au sérieux, a réfléchi et m'a dit avec une conviction profonde : " C'est mieux quand ils se disputent devant moi. Du coup, j'ai moins peur parce qu'on peut en parler".

Sa réponse montre à quel point elle croit au pouvoir de la parole. Elle assimile parole et réconfort. Mais quand ses parents s'emportent, Lydia est soulagée qu'ils lui expliquent ensuite pourquoi ils se sont disputés et qu'ils lui disent qu'ils se sont réconciliés.

Les enfants plus jeunes vont-ils réagir comme Lydia ?

Ils ne sauront peut-être pas l'exprimer aussi bien qu'elle, mais ils seront sans doute de son avis.

Les tout petits sont très sensibles aux silences glacés, aux tons sarcastiques et aux tensions inexprimées. Ils sentent que quelque chose ne va pas, mais ils ne savent pas ce que c'est. Ils peuvent même devenir irritables et accaparer leurs parents lorsque ces derniers se disputent et qu'ils essaient de le cacher. L'enfant extériorise la tension qu'il ressent mais qu'il ne comprend pas.

Lorsque les désaccords conjugaux ne dégénèrent pas, ils sont très constructifs pour les tout-petits. Ils leur apprenent à se familiariser avec la dispute et la réconciliation telles qu'elles sont vécues par les deux adultes qui comptent le plus dans leur vieCette expérience leur permet aussi de mettre en perspéctive les moments où ils sont eux-mêmes en colère contre leurs parents et se réconcilient ensuite.

Il y a cependant des disputes conjuguales d'une telle violence que la confiance des tout-petits en ressort gravement ébranlée. Ce genre de disputes terrifie les enfants. Ils n'ont pas seulement peur que leurs parents ne s'aiment plus, ils les voient aussi sous leur pire jour - en proie à la colère, indifférents et indisponibles à leurs besoins. L'image d'un parent qui hurle et qui n'est plus maître de lui ravive les craintes les plus profondes de l'enfant : celle d'être abandonné et de ne plus être aimé. Pour bon nombre d'adultes, les violentes disputes de leurs parents font partie des souvenirs les plus terrifiants de leur enfance.

L'existence même de l'enfant demande que les parents s'engagent à règler leurs différents de façon constructive plutôt que destructive. Les disputes radicales remettent en question, par leur nature même, cet engagement. Une éducation mûrement réfléchie implique que les parents aient conscience des conséquences de leurs actes et qu'au nom de l'enfant, ils fassent un effort pour atténuer la violence de leurs émotions.

Lorsque cet effort échoue, comme c'est parfois le cas, il est bon que les parents réfléchissent aux répercussions de leur dispute.

Reconnaître la peur de l'enfant, le réconforter, lui faire des excuses, se faire un gros câlin et essayer de faire mieux la prochaine fois sont autant d'étapes qui vont permettre de limiter les dégâts d'un épisode que l'on souhaiterait, mais qu'on ne peut effacer".

 

En résumé : la dispute devant l'enfant n'est pas néfaste si elle est contenue et non violente. Comme toujours, le dialogue, l'explication sont primordiaux dans ces cas-là. 

 

J'ai bien aimé cet auteur, je crois que je vais aller me pencher d'un peu plus près sur sa bibliographie.

 

En attendant, j'attends vos commentaires : comment gérez-vous ce genre de situation ? Connaissiez-vous Alicia F. Lieberman ?

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 09:41

Ma copine S. participe avec sa fille au concours photo Arthus and Co. Mais, comme elle n'est pas bloggeuse, elle part avec moins d'avantages que les autres...


Du coup, j'appelle au vote pour elle !

 

Si vous voulez bien faire un petit clic pour une jolie petite fille et sa maman, c'est par ici : link

 

Merci pour elles !

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 14:30

http://www.astrosurf.org/luxorion/Documents/philo-persistencememoire-dali.jpg Vous aurez noté mes talents de poète !

 

Je suis un peu moins prolixe sur ce blog ces temps si...

 

Faut dire que j'ai repris une activité professionnelle depuis deux semaines, tout en continuant de garder la béboute...

 

Je tente également de faire survivre ma thèse...

 

Bref, ce n'est pas l'ennui qui me gagne...

 

Parce qu'en plus de tout ça, je dois être une épouse attentive, une cuisinière hors pair, ce qui implique de faire le marché et de trouver de bon produits bien sains pour ma petite famille,

 

J'essai également de participer correctement aux vendredis intellos de Mme déjantée : le principe qui est d'écrire sur la parentalité, est génial et me permet de stimuler mon cerveau avec autre chose que du droit mais, cela implique aussi de trouver du temps pour lire sur le sujet !

 

Et puis, j'aime bien  avoir une vie sociale :

 

Vendredi dernier, j'ai, pour la première fois, rencontré une bloggeuse...Et, non des moindre : Mme D. ! Ca plume me fait mourir de rire, et, j'ai rencontré une personne dotée d'un sacré caractère mais également d'un coeur gros comme ça ! Une perle, je vous dis !

 

Nous habitons la Cote d'Azur, et, l'été ici, c'est barbec' piscine à tous les étages.

Faut dire que durant ce week-end prolongé, on en a bouffé du barbec' piscine, et ce, tous les jours !

C'est dingue ce que ça fait du bien...

 

Alors, à un moment donné, il faut revenir à la réalité et apprendre à s'organiser un peu mieux...

 

Avec une béboute au milieu, ce n'est pas un pari gagné d'avance, mais, je n'échangerais ma place pour rien au monde...

 

Pouvoir travailler et garder son bébé en même temps, que rêver de mieux ?

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 07:23

9782253115465-T Il y a quelques mois, je vous parlais de  Détache-moi ! , cet ouvrage de Marcel Rufo qui m'a permis d'accepter que ma fille puisse passer quelques heures avec d'autres personnes que moi.

 

Pour ma deuxième participation aux vendredis intellos  de Madame Déjantée , j'ai envie de revenir sur la séparation mère/enfant selon Marcel Rufo.


Oui, parce que, pour moi, à l'origine, c'était pas gagné...Dès que la Béboute quittait mes bras, j'avais l'impression qu'elle me quittait à tout jamais..

 

Fort heureusement, tout est rentré dans l'ordre, pour le plus grand bien de toute la famille !

 

Notre bon Marcel, aborde ici, différents cas, je n'évoquerai pas les cas les plus difficiles ( maladies, décé d'un proche...) , pour me cantoner aux résumés des passages qui m'ont le plus aidé :

 

" La fusion ne dure pas seulement le temps de la grossesse, mais doit se prolonger durant les premières semaines de la vie de l'enfant, qui a besoin de sa mère pour survivre.

Ainsi, la naissance n'apparaît-elle pas comme une première séparation.

Si le cordon ombilical qui relie le bébé à sa maman est effectivement coupé, il perdure, psychiquement et symboliquement, par l'allaitement mais aussi par tous les soins maternels, qui vont donner peu à peu à l'enfant le sentiment de sa propre existence.

 

( ... )

 

 Pour être bénéfique, la fusion si essentielle des premières semaines doit prendre fin.

Peu à peu, la mère et l'enfant vont apprendre à se lâcher mutuellement, grâce notamment à ceux que l'ont appelle les "tiers séparateurs" - le premier d'entre eux étant le père -, qui vont s'immiscer dans leur relation duelle, créant des espaces de différenciation.

Le développement psychomoteur de l'enfant est ainsi constitué d'une suite de séparations.

Le sevrage, l'apprentissage de la marche, du langage et de la propreté représentent ce que Françoise Dolto désignait sous le terme de "castration symbolique":

Des pertes successices qui, chaque fois, vont permettre à l'enfant de conquérir de nouveaux territoires et une nouvelle autonomie.

 

( ... )

 

Parce qu'il est peut-être plus anxieux que d'autres, ou parce qu'il n'a pas réussi à avoir un attachement assez sécure pour pouvoir y puiser la confiance en soi nécessaire, l'enfant a parfois du mal à franchir les étapes de l'autonomisation.

Par des comportements, des symptômes ou des somatisations, il cherche alors à prolonger un "collage" archaïque, montrant une tendance à la régression qui traduit sa difficulté - voire son refus - de grandir ".

 

Ce que je retiens de tout ça :

 

Oui, la fusion est indispensable.

Elle permet au nourrisson de se sentir en sécurité, d'acquérir une confiance en lui qu'il conservera toute sa vie ( fuck les gens qui reprochent aux mamans d'être trop " fusionnelles" !!!!). D'ailleurs, Marcel nous donne quelques exemples d'enfants qu'il a pu rencontrer en consultation, et qui n'ont pu bénéficier de cette fusion...

Il n'y a pas de doute, l'absence de fusion multiplie les angoisses et tout ce qui va avec chez l'enfant ( et certainement chez l'adulte ).

 

Une fois la sécurité acquise, le bébé devra apprendre à se séparer de sa mère grâce à une tierce personne pour gagner en autonomie.

 

Cette autonomie lui permettra, enfin, de renforcer sa confiance en lui.

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 20:44

http://www.adsmq.org/Site/images/oreille.jpgAujourd'hui, inauguration de la première édition de "mes oreilles dans le bus" !

 

Non, je n'ai pas mon permis de conduire, et je ne compte pas le passer...

 

Le bus c'est une super invention...

 

Mais, avec une poussette c'est un peu moins drôle ( ou pas, ça dépend du point de vue d'où l'on se place !).

 

J'en parlais déjà dans  Poussettes and bus...

 

Alors, lorsqu'on se ballade dans un bus avec une poussette on peut entendre des choses, comment dire...surprenantes !

 

Voici les "entendu" de ces derniers jours :

 

Je monte dans le bus avec la poussette ( et la béboute à l'intérieur !).


Je place toujours la poussette au même endroit pour être sûre de ne pas gêner...


Ce jour là, un homme est à "ma place"...


Je lui demande poliment ( il faut savoir que je suis hypra polie...Certains (!) me l'ont déjà repproché...) de se déplacer.

 

Réponse ( en regardant ailleurs ) de l'intéressé:

 

" Ils commencent à me casser les c* avec leurs trucs" ( oui, on est dans le sud ) ... No coment !

 

 

Ce matin, une grand-mère est à côté de nous, et me complimente sur ma fille et ses jolies joues rebondies.


Je la remercie et précise " elle mange bien " !


Réponse : 

 

" Il ne faut pas trop la faire manger. Il ne faut pas oublier que ce n'est qu'un bébé"...

 

Euh, oui, merci...m'enfin, elle ne mange que les doses prévues par le pédiatre einh...

 

Je ne tente pas de transformer ma fille en boulimique, non plus...


 


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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 06:14

http://www.revelactions.fr/photos/de-la-tour-nouveau-ne-original.jpg Ce week-end, nous avons appris la naissance du premier enfant de nos meilleurs amis...

 

Je suis heureuse, qu'est-ce que je suis heureuse.

 

Parce que je me remémore ce qu'a été pour nous la naissance de la Béboute : un ouragan d'émotions, plus fortes les unes que les autres, un raz-de-marée d'amour qui nous submerge sans prévenir,

 

Ces sentiments sont tellement fort que l'on a envie de les partager, on veut que les gens que l'on aime puissent avoir accès à ce bonheur,

 

Pour les MM, c'est chose faite...Et, rien ne pouvait nous rendre plus heureux !

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 12:32

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d1/JohnLocke.png/220px-JohnLocke.png Voici ma première participation aux vendredis intellos de Madame Déjantée , qui ont pour but de partager nos lectures dans ( je cite !) "le vaste domaine de l'éducation, de la psychologie enfantine mais aussi plus largement, de l'enfance...".


A cette occasion, j'avais envie d'évoquer de grands philosophes, qui ont écrit, sans que nous le sachions forcément ( en tous cas, pour ma part !), dans le domaine de l'éducation. Parfois, c'est complètement anachronique et décalé, alors que d'autres fois, on peut trouver ça terriblement moderne.

 

Pour cette première tentative, je fais appel à John Locke ( non, pas celui de Lost, l'autre...ok, elle était facile, celle-là !).

Oui, l'un de ces auteurs qui a inspiré la révolution américaine...Et bien, celui-là même a rédigé un ouvrage sur l'éducation de nos enfants : oui mesdames et messieurs !

 

 

John Locke ( 1693 ), Quelques pensées sur l'éducation ( extrait ):

 

Ce passage est tiré de la Section III de l'ouvrage, intitulé " Des châtiments" :


" 1° Les châtiments de ce genre ont le tort de ne pas nous exercer à vaincre l'inclination naturelle qui fait que nous recherchons le plaisir sensible et immédiat, et que nous voulons éviter la peine coûte que coûte, tout au contraire ils l'encouragent, et par suite fortifie en nous la disposition d'où jaillissent toutes les actions vicieuses, toutes les irrégularités de la vie.Quel est en effet le sentiment qui gouverne alors l'enfant, sinon l'amour du plaisir ou l'aversion de la peine sensible, quand il étudie sa leçon contre son gré, ou s'abstient de manger un fruit malsain qui lui est agréable pour cette seule raison qu'il a peur d'être fouetté ? Il ne fait en ce cas que préférer le plus grand plaisir, ou éviter la plus grande peine sensible. Et qu'est-ce, je le demande, que proposer de pareils motifs à sa conduite ou à ses actions, sinon cultiver en lui la disposition que nous devons précisement déraciner et détruire ? Je ne saurais donc croire qu'une correction soit utile à un enfant, quand la honte de la subir pour avoir commis quelque faute n'a pas plus de pouvoir sur son esprit que la peine elle-même.

 

2° Les châtiments de cette espèce ont pour résultat nécessaire de faire haïr des choses que le devoir des précepteurs serait précisement de lui faire aimer. En effet rien de plus ordinaire que de voir des enfants se mettre à détester des choses qui ne leur répugnaient pas tout d'abord, uniquement parce qu'elles leur ont valu des réprimandes, des coups de fouet, des mauvais traitements. Et comment s'étonner qu'il en soit ainsi, alors que les hommes faits eux-même ne sauraient prendre goût à rien, si on employait avec eux des méthodes semblables ? Quel est l'homme qui ne prendrait en dégoût un divertissement innocent et par lui-même indifférent, si à force de coups et d'injures on prétendait l'y contraindre, quand il n'y est pas disposé ; ou si, à raison de certaines circonstances, toutes les fois qu'il s'y livrerait il était traité de la sorte ? Il est naturel qu'il en soit ainsi. Les choses les plus indifférentes deviennent désagréables par le fait des circonstances désagréables qui les accompagnent : la seule vue de la coupe, où l'on prend d'habitude des médecines répugnantes, et l'on ne saurait y rien boire avec plaisir, alors même que la coupe serait des plus propres, des plus élégantes, et faite de la plus riche matière.

 

3° Enfin une discipline servile fait des caractères serviles. L'enfant se soumet et feint d'obéir, tant que la crainte du fouet agit sur lui : mais dès qu'il en est délvré et que, n'étant plus sous les yeux de son maître, il peut se permettre l'impunité, il donne libre carrière à ses inclinations naturelles, qui loin d'être affaiblies par ces méthodes sont au contraire accrues et fortifiées en lui, et qui, un instant contraintes, éclates avec d'autant plus de violence. Reste une autre hypothèse.

 

4° Si la sévérité poussée jusqu'à ses extrèmes limites parvient à dominer l'enfant et à corriger pour le moment son caractère désordonné, elle met souvent à la place une maladie pire encore et plus dangereuse,  qui est de briser les ressorts de son esprit. Alors au lieu d'un jeune turbulent, vous avez une pauvre créature sans énergie, capable encore de plaire avec sa sagesse forcée aux sots qui aiment les enfants mous et indolents, parce qu'ils ne font pas de bruit et ne causent aucun ennui, mais qui ne manquera pas de paraître à ses amis un être incommode, et qui en effet, pendant toute sa vie, sera pour lui-même et pour les autres un être inutile ".

 

Vous, vous rendez compte ? Au XVII° siècle, un homme, et non pas une femme, un homme donc, a été capable d'écrire ça... Moi, ça me redonne confiance en l'être humain !

 

Attention, tout n'est pas parfait dans les écrits de Locke en matière d'éducation, les passages où il explique comment l'enfant doit "obéir" à son "maîtres" sont, pour le moins, surprenant pour des parents du XXI° siècle.

 

Mais, ce passage sur les "châtiments" permet d'affirmer que remettre en cause les châtiments corporels n'est pas une "nouvelle mode" lancés par des parents maternants. Non, la volonté d'éradiquer les violences physiques sur les enfants est un projet mûrement réfléchi, qui a pris racine il y a déjà plusieurs siècles.

 

Et vous, saviez-vous que Locke avait écrit sur l'éducation des enfants ? Qu'en pensez-vous ?

 


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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 14:50

Avant d'être enceinte, l'emmaillotage, pour moi, se résumait à une vieille technique qui relevait plus de la torture que du maternage...


Lorsque ma copine C* ( coucou toi ! Si ça se trouve tu ne pourras pas lire ces lignes...)  m'en a parlé, j'étais pour le moins sceptique, mais, en l'écoutant et en me renseignant sur le net, je me suis dit, tout compte fait, ça n'a rien de barbare du tout : bien au contraire !

 

L'emmaillotage, cette technique qui consiste à envelopper un bébé dans un lange, est loin d'être archaïque.


Elle a de nombreux avantages :


Sécuriser bébé : imaginez ( je suppose que personne ne s'en souvient !), vous passez 9 mois ( 8 mois et demi pour la béboute !) recroquevillé sur vous même, emmitoufflé dans un utérus, et, lorsque vous sortez de cet environnement vous êtes confrontés au froid et aux mouvements de vos membres. Y'a de quoi pleurer !

 

Limiter les colliques : ce serait la chaleur et la pression exercées par le lange qui favoriseraient l'élimination des colliques... A confirmer !

 

Endormir bébé : une fois que l'on se sent en sécurité, que l'on est apaisé, et que l'on n'a plus de colliques, c'est plus facile, non ?

 

Bien entendu, on ne laisse pas bébé emmailloté toute la journée ( au contraire de ce qui se faisait il y a très, très longtemps...ou, comment faire du neuf avec du vieux !), ce n'est, finalement, qu'une technique d'endormissement !

 

A vrai dire, je n'ai pas eu l'occasion de tester, la béboute ayant eu la judicieuse idée de parvenir à s'endormir seule assez rapidement !

 

Autour de moi, j'ai eu majoritairement de bons échos, sauf cas de bébés, un peu trop toniques, qui ne supportaient pas de ne pas pouvoir bouger leurs bras...

 

Pour la technique, c'est par ici ( avec un petit accent québécois, qui me plait bien !)...

 

Et vous, avez-vous testé ? Qu'en pensez-vous ? 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 14:09

http://2.bp.blogspot.com/-gVXAk7pSTAA/TgQz46LI8WI/AAAAAAAAAbg/XlBFxFf8G44/s1600/CouverturePauletteMagazine_N1_2.jpg Aujourd'hui ma topine S* m'envoi, un mail. Je crois d'abord qu'elle veut me raconter ses vacances puis, je tombe sur ce lien vers le site du magazine Paulette.


Vous connaissez ?

 

Moi, j'en suis tombée amoureuse... Oui, parce que depuis ma grossesse ( même si j'ai perdu mes kilos depuis ), je boycotte tous les magazines féminins "Elle" et consorts : y'en a marre de voir de fausses femmes trafiquées à coups de photosphop en une, qui nous rajoutent des complexes là où il n'y a pas la place...


Non, maintenant, si je dois lire des féminins ce sera avec de vraies filles dedans qui nous ressemble !

Paulette, c'est le magazine que je n'attendais plus : de vraies filles en photos, mais, c'est également un journal participatif : chaque Paulette peut collaborer à la rédaction, aux shootings ou faire connaître ses créations par l'intermédiaire du magazine.

 

Il est né d'une jolie histoire : d'abord une page facebook, le magazine est devenu journal virtuel.

Aujourd'hui, sa créatrice veut le transformer en version papier, mais, pour cela, elle a besoin de votre aide : pour être rentable, le magazine doit compter 30 000 abonnés. Si le compte est bon, la version papier sortira au printemps 2012.

 

Vous pouvez découvrir le premier exemplaire de la version papier en haut de la page d'accueil du site.

 

Si vous avez un moment, allez y jeter un oeil, et, n'hésitez pas à venir me dire ce que vous en pensez !

 


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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 16:56

IMG_4154.jpg Ma béboute, mon amour, ma princesse a huit mois aujourd'hui... Et, que de progrès effectués depuis le mois dernier !

 

Pour ma plus grande fierté, elle dis de plus en plus souvent "mama" ( malheureusement pour l'Homme, pas de "papa" à l'horizon), aujourd'hui, elle l'a même crié en s'énervant car elle avait faim...Peut être commence-t-elle à comprendre que c'est de moi dont il s'agit ?!

 

Elle apprend le principe de renvoyer un objet : tout à l'heure nous avons joué à se renvoyer une peluche et, à ma grande stupéfaction elle reproduisait les mêmes gestes que moi ( honnêtement, je ne pensais pas qu'un bébé de 8 mois était capable de faire ça !)...

 

Elle apprécie le fait de rester quelques minutes debout : elle ne plit même pas les jambes de fatigue, c'est moi qui suit obligée de l'assoir !

 

Elle aime taper des deux mains sur n'importe quel objet, voire même sur ses jambes en chatant "ahahahahah", son objet préféré pour y parvenir étant une boite à biscuit métallique.

 

On ne compte plus ses éclats de rires...

 

Tenir assise n'est plus un problème...

 

Et, elle est toujours un amour de petite  fille !

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  • : Une Béboute, une petite Nana, un Homme, et une maman/épouse/doctorante en droit/joggeuse (lorsque son emploi du temps le permet ). On saupoudre tout ça d'éducation non violente, et voici le résultat !
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