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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 06:15

Donc, nous commençons la journée par un délicieux petit déjeuner au son des chants des oiseaux, dans le magnifique patio du riad.

 

Puis, Ingrid, la responsable du riad, nous accompagne pour une petite visite guidée de la médina jusqu'à la place Jama-el-fna en passant par la place des épices.

 

Toutes ces éffluves ( je ne savais pas qu'il y avait autant d'herboristes à Marrakech, du coup la ville sent magnifiquement bon), cette agitation, cette lumière, ces couleurs...Wahou, mais que c'est beau !

 

On laisse Ingrid sur la place Jama-el-fna ( place qui n'a finalement rien d'exceptionnel en dehors de la perpétuelle agitation qui y règne), pour nous diriger vers le palais de la Bahia.

 

En chemin un conducteur de calèche nous saute dessus : "un tour de calèche madame, monsieur ?",

"euh, non merci", 

"vous voulez aller au palais de la Bahia ( à 50m) ? Il est fermé entre 12h et 14h ( ce qui était, on l'a appris plus tard, complètement faux, le bougre voulait sans doute que l'on fasse un tour dans sa calèche durant ce temps) !"

"Alors on va se ballader dans le mellah ( quartier juif)"

"Attendez, je vous montre les grossistes des herboristes, c'est pas pour les touristes, hein! ( tu parles!)"

On se retrouve donc dans un petit souk, et là on entre chez un herboriste.

"Sentez madame, sentez monsieur, qu'est-ce que c'est ?" : maintenant, nous sommes assis au milieu de la petite échope à boire un thé à la menthe et à sentir tous les produits du magasin. Bien sûr, je craque et je veux tout acheter ( ça sent trop bon) après une âpre négociation ( j'adore ces moments de marchandage, toujours un vrai sketch, avec l'Homme ça nous fait mourrir de rire !) on repart avec du bois de santal et une boule de jasmin à faire brûler, un peu de musc ( pour que mon linge et ma peau sentent bon) et en cadeau, du rouge à lèvre berbère.

 

Au sortir de cette première aventure, on tombe sur un petit bonhomme édenté, qui parle à peine le français mais qui veut à tous prix nous faire visiter le quartier. On ne comprend pas grand chose à ce qu'il dit...mais, c'est rigolo. On sait bien qu'il attend une petite pièce, alors on le suit patiemment. Jusqu'à ce qu'il nous lâche enfin après avoir reçu ce qu'il voulait.

 

Enfin, on peut visiter le palais de la Bahia : très, très beau ! Juste un peu déçue qu'il ne soit pas meublé, l'ambiance n'en aurait été que plus magique.

 

Puis, on file vers le palais El-Badi ( quasiment à côté du palais de la Bahia) : les ruines d'un ancien palais aux couleurs ocre. Nous avançons  sous un soleil de plomb. Nous montons sur les toits pour voir la belle vue sur Marrakech et les cigognes ! Vous saviez, vous, qu'une grande quantité de cigogne logeait dans la ville les 3/4 de l'année ? Dès qu'un monument est un peu en hauteur, vous pouvez être sûr qu'il comportera un nid de cigogne, étonant !

 

Petit halte repas bien méritée sur une petite terrasse panoramique où l'on déguste notre premier tajine du séjour ( et pas le dernier) : poulet/citron, hummm !

 

Il fait chaud, très chaud ( bien 35°c), j'attrape d'ailleurs un petit coup de soleil sur les épaules, mais cette chaleur est agréable après le mauvais temps des dernières semaines en France.

 

On file vers les tombeaux saadiens ( une dynastie ayant régnée sur Marrakech): un magnifique jardin et de magnifiques tombeaux dans le plus pur style arabo-musulman.

 

Retour vers le riad après une bonne demi-heure de marche, parce qu'à 18h30 on a massage ! Oui, vu les prix très attractifs, j'avais décidé qu'on ferait un massage par jour. L'Homme ne m'a pas suivi jusqu'au bout, mais moi, je n'ai pas craqué : chaque jour, j'ai eu droit à mon massage, c'était cro bon !

 

Après nos séances de massage et la dégustation de notre verveine au bord du bassin, c'est l'heure du repas ! Zarha nous a concocté un délicieux tajine aux boulette de sardine : bon !!!

 

On part se coucher ravit de cette première journée sous le soleil de Marrakech.

 

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 06:52

Pour ceux qui ne seraient pas au courant, nous revenons, l'Homme et moi, d'un magnifique, que dis-je, époustouflant, séjour à Marrakech ( La Béboute ayant passé d'agréables vacances chez ses grands-parents paternels et maternels).

 

Pour que ce séjour soit le plus fantastique possible j'ai passé du temps, beaucoup de temps ( c'était pendant que j'étais malade, alors ça me faisait du bien au moral !) à chercher un riad digne de ce nom. Parce qu'il faut savoir qu'à Marrakech, il existe plus de 900 Riads, autant vous dire qu'on y trouve de tout : du riad super luxieux dont la qualité est irréprochable au riad tout pourri qui te coute un bras.

 

Mais, grâce à mon compagnon de tous les voyages, le bien nommé "guide du routard", j'ai pu trouver la perle rare ( et 10% de réduction sur présentation du guide !) : le Riad berbère.

 

Comme on n'a pas encore trié les photos, je vous laisse jeter un oeil sur le site du Riad  pour vous faire une idée du rêve que l'on a vécu, un vrai petit paradis...

 

Mais, avant de vous raconter la beauté du lieu, un petit récit de notre arrivée s'impose : vendredi soir, 23h ( pour la 1° fois de notre vie, notre avion arrive avec 30 minutes d'avance !). Du coup, il faut patienter avant de rencontrer notre chauffeur, alors on sort prendre l'air ( oui, pour s'en griller une, ça va, hein !). Sensation bizarre : il fait froid, moi qui pensait crever de chaud ( en réalité, ce sera la seule fois du séjour où on ne se trouvera pas humide de transpiration). Finalement, non sans mal, on trouve notre chauffeur et c'est parti pour la découverte de notre ville d'accueil. 

 

Dès les premiers mètres parcourus, nous découvrons la beauté de la ville, cette couleur ocre, ses palmiers...On va s'y sentir bien, c'est sûr. Puis, on entre dans la vieille ville et là, c'est un tourbillon qui nous prend. On ne s'attendait pas à toute cette agitation, très pittoresque, en pleine nuit : de minuscules ruelles, des scooters qui croisent des vélos et des ânes (!) dans un sympathique chaos. A un moment donné, le taxi est obligé de nous abandonner, les voitures ne pouvant plus circuler dans ces ruelles trop étroites. Alors, le gardien de nuit du riad vient prendre le relais avec son vélo. Et là, scène suréaliste : il tente de transporter notre ENORME valise sur son vélo ( attention, lui ne fait que pousser le vélo, il ne monte pas dessus!), c'était ) à mourir de rire mais, il y arrive, le bougre ! On marche quelques centaines de mètre et là...

 

Nous arrivons dans notre havre de paix...Au fin fond d'une toute petite et sombre ruelle se cache une grosse porte et lorsqu'on pousse cette porte...C'est le paradis ! On sent la douceur nous envahir, des effluves de musc et de sental parfument délicatement le couloir qui se termine sur un magnifique patio. Au centre du patio : un petit bassin ( qui fut très rafréchissant durant les grosses chaleurs de la journée) entouré de bannaniers et d'orangers. Nous sommes déjà sous le charme...

 

Le charme ne cesse pas lorsque nous découvrons notre chambre : elle tient sur deux étages. Dans l'entrée un grand dressing et une superbe salle de bain en tadelakt. Puis, on monte une vingtaine de marches et nous arrivons dans une chambre décorée avec une grande finesse. Au premier plan, un petit canapé recouvert de coussins à côté d'une petite table en bois. Puis, tout au fond, un grand lit sur lequel sont délicatement déposés quelques boutons de rose ( dont l'odeur est hummm....envoutante !), tout ceci entouré de jolies lanternes en fer forgé. Et, amande sur la pastilla, de grandes portes fenêtres ouvrent sur une magnifique terrasse ( toujours en tadelakt) où sont disposé un grand tapis, deux fauteuils ( ultra confortable) et deux grandes jarres illuminées. La vue est imprenable sur le patio.

 

Le lendemain, au réveil, je n'ai qu'une hâte : aller rêvasser sur la terrasse ! Pour ce faire, je profite que l'Homme dorme encore, je m'installe sur l'un de ses fauteuils, et je regarde les oiseaux tourner au dessus du patio qui s'est transformé en une véritable volière : le paradis. 

 

Puis, l'Homme se réveille et c'est le moment du petit déj' : je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas prendre un gramme tellement j'ai mangé (et bien mangé!) durant ce séjour. Dès le petit déjeuner, nous étions servi comme des rois : beignets, crèpes, pain, confitures, beurre et bien sûr le fameux jus d'orange pressé de Marrakech. La cuisinière Zarha est une vraie fée : nous avons manger plusieurs fois au riad et elle nous a toujours servi des mets d'une grande qualité ( tajine aux amandes et pruneaux, tajine de boulettes de sardines, pastilla au poulet...). 

 

Ingrid, la responsable du riad a également fait beaucoup pour que l'on se sente bien : elle répondait à toutes nos questions, nous a trouvé une voiture de location et nous a même emmené faire un petit tour de la médina afin que l'on retrouve facilement le chemin du riad ( ce qui n'était pas une mince affaire mais, nous nous en sommes toujours sorti !).

 

La suite de nos aventures à Marrakech, demain !

 


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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 07:44

On s'est connu, je n'avais que 6 ans, maman venait de t'acheter, c'était une nouvelle aventure pour elle. Enfin, elle était propriétaire de sa propre boutique !


De la laine, des vêtements pour enfant, de la mercerie, de la lingerie...Qu'est-ce que tu étais riche, une vraie mine d'or pour une petite fille ! Faut dire qu'on habitait juste au dessus de toi, alors à chaque sortie d'école, chaque mercredi, durant les vacances...Je passais mon temps avec toi, surtout dans la réserve pour ne pas déranger mais aussi dans la cabine d'essayage ( une cabane géniale !) et puis, quand il n'y avait personne je demandais à maman de jouer à la marchande.

 

Tu as été mon premier petit frère : maman t'a porté comme un bébé. Je t'en ai voulu de me l'accaparer et de lui donner tant de soucis...

 

Puis, mon vrai petit frère est arrivé et il a fait ses premiers pas dans tes lieux. Chaque fois que de la famille ou des amis nous rendaient visite, c'était chez toi qu'ils se rendaient. Mes copains et copines de l'époque ont eux aussi joué avec toi. Je me rappelle de parties de chasse au trésor mémorable, du temps à compter les boutons, faire des bracelets brésiliens...Etant gauchère et pas très douée de mes mains, je n'ai jamais réussi à apprendre à coudre mais j'ai fait de jolies canevas toujours exposés chez papa et maman !

 

J'ai grandit, et le temps était venu de m'occuper de toi pendant que maman prenait un peu de repos : au mois d'août durant les premières années du XXI° siècle, c'est moi qui prenait le relais ! C'était marrant d'être libre et d'avoir l'entière responsabilité de prendre soin de toi durant deux semaines...

 

Désormais, maman a besoin de vogeur vers d'autres rivages, où elle se sentira plus libre. Alors, à partir d'aujourd'hui, plus de mercerie dans le village, merci de libérer ma maman. On se retrouvera peut-être un jour, qui sait...Au revoir magasin !

 


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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 06:15

A la première crise, j'avais environ 11 ans. J'étais partie en classe de neige et comme je n'ai jamais supporté d'être séparée de mes parents, j'ai pleuré, longtemps et mon corps s'est tout à coup rédit et a été envahi par des sensations de fourmi. Puis, plus rien jusqu'à la fac.

 

Je me souviens de quelques fois avant les examens où j'ai eu un peu de mal à respirer mais ça passait alors je n'y faisais pas vraiment attention, trop que j'étais à ne pas oublier une partie de mes cours.

 

Durant la rédaction de mon mémoire de Master les crises se sont un peu empirées. A ce stade je ne savais pas encore que c'était de la spasmophilie, je pensais même que je faisais de l'allergie à je ne sais quoi. Les crises se caractérisaient encore par une difficulté à respirer. Je me souviens d'un super moment dans le train où j'ai du faire des allers-retours pendant 30 minutes dans le wagon pour me calmer. A l'arrivée, chéri appela sos médecin qui me prescrivit un tranquilisant sans m'en dire plus sur ce que j'avais réellement.

 

Même chose pour un jour de Noël et un réveillon du 31 décembre, difficulté à respirer sans savoir ce que j'ai, le pied !

 

Et puis, l'an dernier, six mois après la naissance de la Béboute, quelques semaines avant notre départ pour NY et ma première fois sans ma fille. Elle était si petite j'étais traumatisée à l'idée de la laisser...Rebelotte difficultés à respirer mais cette fois assorties de picotements dans les mains et de trouble de la vision puis de vertige. Les vertiges ont duré près de cinq mois sans savoir si ils étaient liés à la spasmophilie ( j'ai fait une batterie d'examens qui n'ont rien montré, on peut supposer que la réponse est positive).

 

Cette année, je pensais m'en être sortie...Mais, après ma péricardite du mois de janvier et le traumatisme que ça a été psychologiquement pour moi ( oui, on peut dire que je suis une fiotte), rebelotte. Les vertiges ont repris ( spasmo ? Je sais toujours pas) et de nouveaux symptômes sont apparu : douleur dans la poitrine ( alors que le cardiologue est formel, mon coeur est guerri), sensations de brûlures dans le corps, mains moites, picotements dans la tête...J'essai de garder mon calme, de me concentrer sur des choses agréables, c'est pas hypra évident. Souvent, ça me prend lorsque l'Homme par à ses répét' de musique, lorsque je suis seule à la maison. Ou, au contraire lorsqu'il y a du monde : l'autre soir au match j'ai fait une belle crise. Alors, j'essais de gérer, mais ça devient crevant à la longue, ça m'épuise. Je me dis que c'est peut-être le fait de laisser ma béboute encore une fois qui me stresse ( alors que j'en ai pas la sensation)...On verra après le voyage !

 

Et parmi vous, est-ce que certains sont comme moi ?

 


 



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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 14:55

Mon amour de petite fille... Je ne peux définitivement plus parler de bébé lorsque je parle de toi ( même si tu le resteras toujours dans mon coeur)...

 

Ce matin, je t'ai déposée à la garderie ( tu n'y étais plus allée depuis à peu près 3 semaines) et tu as hurlé lorsque j'ai dû partir. C'est marrant, au mois d'octobre lorsque tu as commencé à t'y rendre tu me calculais à peine lorsque je m'en allais. Désormais, tu as changé : tu es de plus en plus proche de moi. Parfois, tu ne veux boire ton biberon qu'avec moi. Lorsque tu te fais un "bobo" c'est vers moi que tu te tournes pour pleurer. Oui, je suis parfois la seule à pouvoir calmer tes pleurs. Je ne veux pas que tu sois dépendante de moi, mais, je l'avoue, mon petit coeur de maman craque de savoir que je suis une personne si spéciale pour toi...

 

Ce mois-ci, tu as encore appris une belle quantité de nouveaux mots, entre autres : oiseaux, "phan" pour éléphant, banane, "bout" ( pour un bout de pain, de banane...), pain, petits pieds, ballon...

 

Tes jeux préférés sont toujours les gomettes que tu colles un peu partout dans la maison et sur ton corps ( surtout sur ton nez, ça te fait mourir de rire), le dessin ( tu seras une artiste ma fille !), le ballon ( tu as enfin compris comment donner des coups de pied dedans !) et bien sûr les livres que tu adores que l'on te lise ( bon, il faut que les histoires soient courte, tu préfère d'ailleurs que l'on te décrive les images, c'est comme ça que tu as appris à dire "bambi" et "panpan"!).

 

Ah, et puis il y a les bisous : ce matin tu nous as fait rire, lorsque l'une des assistante maternelle t'a demandé de faire un bisous à une petite copine tu l'as fait puis, tu as recommancé à plusieurs reprises. Bien sûr, tu ne fais pas des bisous toute la journée, il ne faut pas oublier que tu es aussi dans ta période "non" mais, lorsqu'on te dit que l'on a un "bobo" sur le corps, tu t'empresse de l'embrasser ! L'inverse est aussi vrai, aujourd'hui tu n'as pas arrêté de me montrer ta main en disant "bobo" ( imaginaire !) pour que je lui fasse un bisou.

 

La semaine dernière, tu nous as fait une jolie surprise (hum !) : tu courais avec un jouet dans les mains, tu as glissé plongeant ton oeil dans ce jouet...Résultat, un beau cocard qui commence à s'estomper mais j'ai quelque peu eu honte de te sortir de la maison au début ( peur de passer pour une mère indigne, mais au moins ça nous a permi de discuter avec plein de gens dans le bus !).

 

Niveau nourriture : on va dire "rien de  nouveau sous le soleil" ! Tu continues ton régime pain/jambon/lait/banane à notre plus grand désarroi. Ah, et puis parfois il y a les agrumes que tu aimes bien sucer et la pâte à modeler, mais ça, c'est une autre histoire !

 

Tu es un vrai petit clown, j'ai l'impression que tu aimes vraiment nous faire rire...Par exemple, xe week-end tu as pris l'entonoir de ta grand mère pour te le mettre sur la tête !

 

Vendredi, on va te laisser pour cinq jours chez tes grands-parents. Et oui, ton papa est un amour et il m'offre un joli voyage à Marrakech...Tu vas beaucoup nous manquer mais je sais que tu vas passer de très bons moments. Dès que tu es chez tes grands-parents ( aussi bien paternel que maternel) tu es surexcitée, hyper heureuse et ils te le rendent bien : ils sont tous fou de toi !

 

Je t'aime ma toute petite fille qui grandit bien trop vite...

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 08:14

Hier soir, nous avons vécu un bien joli moment.

 

Le frère de l'Homme nous avait trouvé des places pour les quart de finales du top 14. Notre club à nous qu'on l'aime ( le Rugby Club Toulonnais, pour ceux qui n'auraient pas compris) affrontait les parisiens du Racing Metro.

 

Point de saucisse/merguez pour le repas d'avant match, non, nous avons préféré avec un couple d'amis, faire une halte au délicieux resto asiatique placé à côté du stade.

 

Puis, direction le stade où nous avons pu rencontrer la (charmante) femme de l'un des joueurs grâce à la maman de la bella-sister.

 

J'adore, l'ambiance de l'avant match, les cris des supporters, le folklore, les chants traditionnels de la rade ( ah les sacro-saints coupo santo et pilou pilou).

 

Nous avons même eu droit à un atterissage sur le stade de plusieurs commandos parchutistes portant les drapeaux toulonnais.

 

Puis, le match a commencé, et ça a été dur, très dur de suporter la préssion...Notre Jonny n'était pas au top de sa forme et, à mon grand désespoir, nous a fait perdre quelques points. Mais, la ferveur des supporters toulonnais a eu raison des parisiens et avec l'aide de "saint" Matt Giteau nous remportâmes la victoire ( après une âpre bataille et de nombreux qui laissa qui fit perdre leur voix à nombre de toulonnais).

 

Une belle soirée, une ambiance de ouf et un match plein d'émotions. Et le votre de samedi soir, il était comment ?

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 07:59

Quelques jours que je ne suis pas passée par ici...C'est fou comme le temps passe vite...

 

Il faut dire qu'en ce moment, je n'ai pas une minute à moi : depuis plus de 2 semaines LB n'est pas allée à la garderie car ce mois-ci il n'y a pas beaucoup de place, ma fille m'occupe donc beaucoup. Et oui, ce n'est plus aussi facile que l'an dernier, désormais mon bébé n'en est plus vraiment un, elle a besoin de jouer et que l'on joue avec elle, de bouger et que l'on bouge aussi avec elle... Elle parle de mieux en mieux, elle comprend tout et sait se faire comprendre.

 

Les grandes passions de ma fille en ce moment : les gomettes et les ballons. Pour les premières : j'en retrouve partout dans la maison et passe mon temps à les décoller du sol, du canapé, des vêtements... Pour le second, elle adore répéter "baon, baon" mais a préfère le garder dans les bras : oui, c'est dur de donner des coups de pieds dedans ou de l'envoyer en l'air !

 

Le Festival International du Film a commencé et c'est encore la folie par ici...Du monde, beaucoup de monde...Des stars ? Ca, je ne sais pas, mais des inconnus, y'en a à la pelle. Et puis, ça modifie notre trajet de bus et le rend un peu plus long, alors je râle ! Ce festival, il avait pourtant bien commencé, le temps était splendide( les organisateurs ont eu la bonne idée de l'organiser cette année un peu plus tard que d'habitude)...Et puis, depuis quelques jours : l'hécatombe, il pleut, il vente...Je suppose que c'est une bonne chose pour les vrais festivaliers : c'est toujours plus sympa d'être enfermé dans une salle obscure lorsqu'il pleut !

 

Si ce temps tout pourri doit gêner les touristes venus à Cannes pour faire la fête, il m'agace aussi énormément !!! Qu'est-ce qu'on fait d'une petite fille pleine de vie lorsqu'il pleut ?! On a tenté la pâte à modeler, mais la jeune miss qui, par ailleurs, ne mange toujours rien d'autre que du lait, du pain, du jambon et des bananes a décidé que oui, la pâte à modeler c'était bon. Alors, à chaque tentative de jeu elle s'en enfile un bout dans la bouche et moi je suis obliger d'y mettre les doigts pour la déloger.

 

Sinon, nous avons passé un sympathique petit week-end toulonnais : bien sûr j'ai profité du pont de l'Homme pour aller bosser à la fac ( où j'étais quasiment seule, d'ailleurs samedi je m'y suis retrouvée enfermée, une longue histoire, obligée de contacter mon directeur de thèse nouvellement doyen qui ne savait pas quoi faire pour moi, j'ai finalement réussi à trouver le numéro du gardien toute seule...) et ça fait du bien d'avoir du temps rien que pour bosser sa thèse ( thx my love !)...Mais, on a aussi pu enfin profiter de nos amis ( on se dit pas ces choses là, mais : je vous aime et j'ai adoré passer du temps avec vous !), voir un concert rock ( ça faisait longtemps et c'était trop bon), aller au ciné ( moonrise kingdom, j'ai failli pleurer, énorme film bourré d'humour, de tendresse et d'images superbe) et voir un peu la famille... Bref, on rêve de revenir vivre à Toulon...

 

Et pour vous, il était comment ce week-end ?

 


 


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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 07:58

Décidement, lorsque l'Homme part à sa répèt' de musique, rien ne va !

 

Depuis quelques jours, je me sentais un peu "barbouillée"...

 

Je suis tout de même allée faire mon petit jogging sur la Croisette ( vous le croyez qu'il y avait déjà des mecs qui se promenaient avec des accréditations pour le festival alors qu'il ne commence que dans une semaine ?!). Mais, quelques mots de ventre se faisaient sentir.

 

De retour à la maison, je précise à l'Homme que je ne suis pas en grande forme, on s'accorde pour qu'il ne rentre pas trop tard de sa répèt'.

 

Comme d'un fait exprès, la Béboute refuse de manger et de se coucher ( c'est toujours les jours de répèt' que ça se passe ça !)...Je suis obligée de faire des allers-retours entre son lit et les toilettes durant toutes la soirée.

 

Vers 22h30, elle finit par s'endormir : ouf, je suis un peu fère d'avoir géré gastro et bébé! Je peux enfin prendre des médocs pour calmer mes douleurs et aller au dodo ( vous noterez que j'en oubli de manger....Important pour la suite !)

 

L'Homme rentre, je l'informe de la situation et me rendors.

 

Vers 3h du mat' LB se réveille en pleurant, l'Homme se propose d'aller s'en occuper, mais, comme ça m'a réveillé j'en profite pour aller aux toilettes.

 

P*, c'est bizarre je n'arrive pas à uriner et je dis à l'Homme que je ne me sens pas très bien. Une bouffée de chaleur m'envahit.

 

BOUM!

 

J'entrouve les yeux, j'entends l'Homme me demandait si ça va, si je ne me suis pas fait mal...Et oui, je suis tombée le c* à l'air sur le sol de mes toilettes : la grande classe !

 

Et vas-y que l'Homme appelle SOS médecin, entre temps il m'avait allongée sur le lit et je m'étais rendormie.

 

Bon, bein c'était un malaise vagal...La fatigue, l'hypoglycémie, la chute de tension toussa, toussa...

 

Ce matin, LB est à la garderie, l'Homme veut que je me repose mais faudrait bien que je bosse...

 

Et bien sûr, maintenant je vais stresser à l'idée d'avoir un nouveau malaise...



Parfois, je me fatigue ! 

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 17:05

Le mercredi soir pour l'Homme c'est soirée répét' avec son groupe. En général, on couche la petite et je peux vaquer à mes occupations.

 

Mercredi dernier, avec ma copine M., on avait décidé de se faire une soirée Sushi and Sex and the CIty, un programme de rêve, me direz-vous, pour toute nana qui se respecte.

 

La soirée avait mal commencée, je devais donner un cours juste avant que M. n'arrive, les étudiants étaient tellement passionné par ce que je racontais ( ou n'y comprenant tellement rien, au choix) que nous avons dépassé l'heure de fin du cours de 20mn, j'ai donc fait poireauter ma cop's. Bon, elle n'était pas toute seule, l'Homme était encore là pour l'accueillir. Il en avait profité pour coucher LB.

 

Après avoir terminé le cours, j'entendais des hurlements...J'ai commencé par me dire que ça allait passer.

 

Au bout d'un quart d'heure, j'ai dû me faire à l'évidence : elle ne se coucherait pas de si tôt !

 

On a donc débuter notre session SandC avec une petite fille qui riait et chantait, ma pauvre M., j'espère que tu ne nous en veux pas trop...

 

Puis, les sushis sont arrivés et la Béboute a tenté d'en chipper quelques un au passage pour les balancer par terre.

 

A ce moment là, j'ai retenté de la coucher : peine perdue.

 

Au final, il aura fallu attendre le départ de M. et pour qu'elle accepte de se coucher mais, avec moi !

 

C'est dingue, une fois dans mon lit, elle s'est endormie en cinq minutes ( pas moi !), et dès que son père est arrivé, il l'a couchée dans son lit à elle sans qu'elle ne bouge ne serai-ce qu'un sourcil.

 

L'Homme est parti depuis hier pour enterrer la vie de garçon de son frèrot ( et ce pour 5 JOURS, bref...), nous sommes donc en séjour, la Béboute et moi chez mes parents. Et qui c'est qui a recommencé l'histoire de "non, je ne veux pas me coucher sans ma maman "?!

 

Pourvu que ce soir elle accepte de se coucher seule...C'est que j'ai du boulot moi !

 

P.S. : Encore pardon M. pour cette soirée mouvementée, j'espère que tu reviendras tout de même nous voir !

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 07:05

J'ai blessé une personne par la voie de ce blog et je m'en veux... Encore pardon. Bloguer, c'est formidable pour moi, ça me permet d'échanger, de faire sortir mes sentiments, parfois de rencontrer des gens formidable. Mais, il ne faut pas oublier que l'on est lu, il faut donc faire très attention aux mots que l'on emploi. Je serez plus vigilante la prochaine fois...

 

Cette semaine, c'était les vacances de la garderie. Mais, ma béboute a toujours ses molaires qui perçent...Alors, wahou, elle n'arrête pas d'hurler lorsque quelque chose la contrarie. J'ai donc souvent eu la tête comme un cabanon ( mais je t'aime ma fille, hein), il a fallu trouver des activités sur lesquelles elle puisse rester concentrée plus de 5 minutes... Et puis, heureusement, il y a l'écharpe de portage, ça m'a plusieurs fois sauvée cette semaine. L'écharpe, même à près de 18 mois, c'est toujours aussi génial. Ca la rassure, la soulage...Je la conseille vraiment à tous !

 

Et, cannelle sur le montecao ( un petit clin d'oeil à Céline !) : j'ai couru durant 1heure ( croisage de doigts...)!!! De la maison, jusque sur la Croisette : j'adore courir sur la Croisette, j'ai l'impression d'être en vacances, je regarde les gens toutes ces nationalités différentes...Et puis, comme ça, j'ai un peu l'impression de vivre dans le monde des bisounours où tout n'est que luxe et volupté. Alors qu'à quelques mètres de là, dans le quartier de la gare la misère règne.

 

Mon directeur de thèse a répondu à mon mail et semble plus ou moins satisfait du document que je lui ai rendu ( je ne veux pas m'emballer, il ne l'a pour le moment lu qu'en transversale) : vous croisez les doigts ?!

 

Ce matin, c'est bébés-nageurs à Nautipolis...

 

Et, pour vous, comment s'est déroulée votre semaine ? Quoi de prévu pour le week-end ? Vous faites le pont ?

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  • : Une Béboute, une petite Nana, un Homme, et une maman/épouse/doctorante en droit/joggeuse (lorsque son emploi du temps le permet ). On saupoudre tout ça d'éducation non violente, et voici le résultat !
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